15 mai 2013 - Inde, Trekking, Himalaya et Inde

Le parcours "Cachemire, pèlerinage d'Amarnath, et traversée du Zanskar de Karsha à Lamayuru"

Ce voyage sera accompagné par Hervé Blanchard, mais aussi par Damien Tracoulat sur la première partie. Départ de France le 21 Juin 2013.
La vallée du Cachemire est une région fertile et verdoyante qui occupe une position stratégique aux frontières du Pakistan et de la Chine.
C'est un ancien État princier vassal de l'Empire britannique. Après avoir été vendu par les Britanniques à un maharaja hindou, l'État du Cachemire, peuplé surtout de musulmans, devint, lors de l'accession de l'Inde à l'indépendance, l'enjeu de convoitises, ce qui entraîna plusieurs guerres territoriales que se sont livrées le Pakistan, l'Inde et la Chine. Aujourd'hui, l’Inde revendique le Cachemire occupé par le Pakistan (l'Azad-Cachemire) et la partie occupée par la Chine (l'Aksaï Chin). De son côté, le Pakistan revendique le Cachemire occupé par l'Inde (l'État de Jammu-et-Cachmire). Quant à la Chine, elle revendique la partie du Ladakh qui prolonge le plateau tibétain. Le Cachemire indien couvre une superficie de 92 437 km², tandis que le Cachemire pakistanais représente 78 114 km² et le Cachemire chinois 42 685 km², pour un total de 222 236 km², soit l'équivalent de la superficie du Royaume-Uni.

Le pèlerinage d'Amarnath, dans les montagnes du Cachemire, est un grand pèlerinage hindou.
À l'intérieur de la grotte principale d'Amarnath se trouve un stalagmite de glace, ressemblant par sa forme au lingam de Shiva. Ce lingam de glace prend du volume de Mai à Août, pour en perdre ensuite. On dit qu'il croît et diminue selon les phases de la lune, pour atteindre sa pleine taille pendant les fêtes religieuses de l'été.
La grotte se situe à une altitude de 3888 mètres, à environ 141 kms de Srinagar. Les forces de police et paramilitaires indiennes maintiennent une importante présence dans la région du fait des problèmes de sécurité existant dans la région. Ceci rend nécessaire d'obtenir une autorisation préalable de la part des autorités indiennes avant d'entreprendre un pèlerinage à Amarnath.

Le Zanskar est un ensemble de quelques vallées bouddhistes, perdues au coeur d'un vaste désert d'altitude, perchées à près de 4000 mètres d'altitude, entre le grand Himalaya au Sud et le Karakoram au Nord, et traversées par la rivière Zanskar, qui prend sa source plus à l'Est près du Tibet, et est issue de l'union des Rivières Tsarap et Doda. Protégée du reste du monde par de hauts cols, tous perchés entre 4000 et 5000 mètres d'altitude, cette région n'est accessible que pendant les quatre mois d'été. Durant l'hiver, lorsque les cols sont infranchissables, il n'existe qu'une issue fragile et périlleuse vers le Ladakh : le Chadar, c'est à dire la rivière Zanskar gelée.


Au cours de cette traversée à pied, de la région de Lamayuru, au Ladakh, vers Karsha, au cœur du Zanskar, nous nous imprégnons de la dimension himalayenne et partageons la vie simple de ces rudes paysans bouddhistes. Nous prenons le temps de découvrir les villages et monastères, notamment celui de Karsha, ainsi que le grand festival annuel du monastère de Karsha.

 


Parcours Tamera les plus emblématiques

Au fil des années, nous avons acquis une bonne expérience concernant l'organisation des voyages

- Trekking du Ladakh vers les lacs Tso Kar et Tso Moriri + possibilité de continuation vers le Spiti
Au départ de Rumtse, au Ladakh, ce trekking nous conduit à travers les hauts plateaux du Rupshu et Changthang vers les rives des lacs Tso Kar et Tso Moriri. Il y a 8 jours de marche au total.

Les hauts plateaux tibétains du Changthang constituent un monde minéral et steppique, parsemé de grands lacs d'eaux cristallines et salées, et parcouru par les nomades Changpa, d'origine tibétaine, et leurs troupeaux de yaks, moutons et chèvres Pashmina, dont la laine est si réputée.
Nous atteignons ainsi les rives du lac Tso Moriri (4450 m), enchâssé au milieu de sommets culminant à plus de 6000 mètres, dont le Mentok Kangri.
Extension naturelle sur l'ascension du Mentok Kangri (6085 m), avec 4 jours de plus.
Autre extension possible vers le village de Kibber, au Spiti, avec 7 jours de marche supplémentaire et franchissement du Parang La (5560 m). Dans ce cas, le retour se fait par la route vers Delhi, via Manali. Et nous découvrons également les monastères et villages du Spiti. C’est pourquoi il y a au total 11 jours de plus dans cette extension.

- Trekking au coeur du Ladakh
Nous effectuons deux randonnées au coeur du Ladakh :

• une première (3 jours), plus facile, de Likir vers Temisgam, via Yangthang, Hemis Shukpachen et Rizong, avec de nombreux monastères, réalisable de Mars à Novembre.

• une deuxième (4 jours), plus difficile, de Wanla vers Chilling, avec le franchissement d’un col culminant à 4950 mètres.

Nous découvrons bien sûr aussi les magnifiques monastères et villages de la vallée de Leh et de l’Indus : Thiksey, Hemis, Alchi, Lamayuru, Matho, Stok, Shey, Chemrey.

De fin février à Mai, et en Novembre, la deuxième randonnée est remplacée par la découverte de la vallée de Dha Hanu, le long de l’Indus, juste avant que celui-ci ne pénètre au Baltistan pakistanais.


Cette vallée est une des plus basses du Ladakh, entre 2900 et 3000 mètres, habitée par des populations Dardes, d’origine aryenne, mais cependant de confession bouddhiste.
Pour ceux qui trouvent le deuxième trekking trop dur, on peut aussi mettre en place ce remplacement par la vallée de Dha Hanu à n’importe quelle période.
De nombreuses dates de départ ont été programmées pour participer à des fêtes de monastères, avec parfois un jour de plus, et un supplément de 90 Euros.

- Grand trek himalayen, du Ladakh aux sources du Gange
Dans ce Grand Trek Himalayen, nous vous proposons en effet l’enchaînement de plusieurs superbes randonnées :

• de Likir à Temisgam, au cœur du Ladakh, pour la mise en jambes : 3 jours de marche

• de Henaskut (près de Lamayuru) à Phuktal (Zanskar), avec franchissement des Hanuma La (4750 m), Skyuba La (4700 m), Sengge La (5050 m), Snigutse La (5000 m), Sirsir La (4805 m) et Yogma La (4720 m) : 15 jours de marche

• de Phuktal au lac Tso Moriri, avec franchissement des Langyar La (4850 m), Thelakong La (5020 m), Pangmur La (4900 m), Morang La (5300 m), Gotunta La (5100 m): 12 jours de marche

• du lac Tso Moriri à Kibber (Spiti), avec franchissement du Parang La (5560 m) : 6 jours de marche

• de Kibber à Dankhar, à travers le Spiti : 4 jours de marche

• de Mikkim (Spiti) à Kafnu (Kinnaur), avec franchissement du Bhaba pass (4890 m) : 5 jours de marche

• de Thangi à Chitkul, sur le pèlerinage du Kinner Kailash, avec franchissement du Charang pass (5150 m) : 4 jours de marche

• de Chitkul à Yamunotri et Kalyani, avec franchissement du Yamunotri pass (5170 m) et du Borasu pass (5150 m) : 14 jours de marche

• de Gangotri vers les sources du Gange, dans l’Himalaya du Garhwal : 6 jours de marche

Les 6 étapes principales sont comme suit :

• Etape 1 : Trekking au Ladakh et vers le Zanskar Central
Durée : 25 jours, du 14 Juillet au 7 Août 2013

• Etape 2 : Trekking du Zanskar Central vers le Rupshu
Durée : 26 jours, du 27 Juillet au 21 Août 2013

• Etape 3 : Trekking du Rupshu vers le Tso Moriri et vers le Spiti
Durée : 21 jours, du 10 au 30 Août 2013

• Etape 4 : Trekking à travers le Spiti et vers le Kinnaur
Durée : 23 jours, du 23 Août au 14 Septembre 2013

• Etape 5 : Trekking autour du Kinner Kailash et du Kinnaur vers Yamunotri
Durée : 26 jours, du 7 Septembre au 2 Octobre 2013

• Etape 6 : Trekking de Yamunotri vers les sources du Gange
Durée : 21 jours, du 17 Septembre au 6 Octobre 2013

- Chadar, le trek sur la rivière gelée
Protégé du reste du monde par de hauts cols, tous perchés entre 4000 et 5000 mètres d'altitude, le Zanskar n'est pour l'instant accessible que pendant les 4 mois d'été. Durant l'hiver, lorsque les cols sont infranchissables, il n'existe qu'une issue vers le Ladakh, fragile et périlleuse, : le Chadar, c'est à dire la rivière Zanskar gelée. Utilisée par les Zanskaris qui rejoignent la vallée de l'Indus, pour participer à une fête ou bien vendre leur beurre, le Chadar quitte le Zanskar, habité à partir d'Hanumil, pour s'engouffrer dans des gorges profondes, impénétrable le reste de l'année.
Durant 16 jours d’expédition proprement dite, dont 14 de marche sur la rivière gelée, nous partageons la vie simple de ces rudes paysans bouddhistes, entre falaises verticales et villages étagés. Le sourire des Zanskari et la chaleur de leur accueil, dans leurs maisons sombres et enfumées, réchaufferont l'air froid de l'Himalaya.
Les conditions climatiques sont hivernales et demandent de bien se préparer à une telle expédition, ainsi que d’avoir le matériel adéquat.


Autres parcours et parcours découverte

- Traversée du Zanskar


Au cours de cette longue traversée à pied, de la région de Lamayuru, au Ladakh, vers celle de Darcha, au Lahaul, à travers tout le Zanskar, nous nous imprégnons de la dimension himalayenne et partageons la vie simple de ces rudes paysans bouddhistes.
Au cœur du Zanskar, à mi-parcours, nous prenons le temps de découvrir les villages et monastères, notamment ceux de Karsha et Phuktal.
Mais nous proposons aussi, pour ceux que cela intéresse, de délaisser cet itinéraire traditionnel et naturel pour effectuer une fin de traversée du Zanskar plus au Nord, via des cols plus élevés comme le Phirtse La (5450 m) ou Morang La (5150 m). Mais ces traversées, plus originales et plus sportives, ne peuvent être effectué qu’en deuxième partie de saison, en Août et Septembre, comme on le propose aussi dans le Grand Trek Himalayen. Nous consulter.
Parcours également réalisable en demie traversée de la région de Lamayuru vers Karsha, au cœur du Zanskar (21 jours).


Il est aussi possible d’effectuer en amont une petite randonnée de 4 jours au cœur du Ladakh, au milieu des villages et monastères, avant d’attaquer cette grande traversée du Zanskar.

- Losar, le Nouvel An Ladakhi
La célébration du Losar (Nouvel an Ladakhi) est précédée de Galden Namchot, l’anniversaire de Tsongkha Pa, qui a introduit l’ordre Gelukpa du bouddhisme tibétain. Pendant Namchot, les gens illuminent leurs maisons, monastères et montagnes et font des offrandes dans ces lieux.
Le Losar est célébré lors du onzième mois du calendrier tibétain, c'est à dire deux mois avant le nouvel an tibétain. Au début du 17ème siècle, le roi Jamyang Namgyal a décidé en hiver de mener une expédition  contre l’armée du Baltistan (aujourd'hui au Pakistan). Ainsi, il a souhaité célébrer le festival deux mois en avance, et c’est devenu ensuite une tradition de le fêter avant les tibétains.
   
Le festival dure environ un mois, durant lequel dieux, déités, ancêtres et aussi animaux sont nourris, et personne n’est oublié. Des images de bouquetin sont réalisées à cette occasion, symboles de bonheur, les murs des cuisines sont dotés de tsampa (farine d’orge) en croyant qu’ils apporteront la richesse pour la nouvelle année.         
La marche aux flambeaux, appelée Metho, se fait dans le village, tout le monde chantant des slogans réputés chasser ainsi les mauvais esprits. Par la suite, la procession revient avec des blocs de glace comme symbole du bonheur et on les garde pendant plusieurs jours .
Durant toute cette période du Losar, les enfants, les jeunes et les vieux s’amusent et célèbrent le festival. Toute la famille se rassemble pour le fêter. Chaque personne manquante aura sa tasse remplie de thé et une assiette portant son nom.

Pendant notre séjour, nous dormons chez les habitants pour partager leur vie quotidienne à l'occasion de cet évènement. Nous effectuons aussi un petit trek de quatre jours, afin de visiter les villages ladakhi et vivre au rythme hivernal de leurs populations. 

 

- Sentiers et monastères du Kinnaur et du Spiti

 

 

Au cours de ce voyage, nous découvrons les vallées himalayennes isolées du Spiti et du Kinnaur, ainsi que les régions de Manali et Mandi.

Notre parcours débute à Shimla, capitale de l'Himachal Pradesh, d'où nous pénétrons à travers les montagnes jusqu'au Kinnaur, tout proche du Tibet, et l'extraordinaire vallée de Sangla, où hindouisme et bouddhisme se mélangent à des croyances animistes locales, au pied de la montagne sacrée du Kinner Kailash (6050 m). Nous y découvrons notamment la vallée de Sangla, connue également sous le nom de vallée de Baspa, où nous visitons les temples dédiés aux déesses hindoues et des villages à la belle architecture montagnarde en bois, de chaque côté de la rivière Baspa.

Nous remontons ensuite la Vallée de la Sutlej, toujours plus loin à l'intérieur des montagnes, jusqu'au village de Nako, après lequel nous atteignons le Spiti, véritable creuset de culture tibétaine, vaste musée géologique et architectural en plein air, fascinant à plus d'un titre avec ses grandes étendues et ses monastères, ses sommets Himalayens inviolés, ses villages perchés dans des décors de rêve, sa population authentique et accueillante
Nous effectuons une randonnée du monastère de Dankhar, véritable nid d'aigle, jusqu'aux villages de Langza et de Kibber, qui sont parmi les plus hauts du monde, via les villages de Lalung et Damul.

Nous revenons ensuite au Sud de la chaîne himalayenne par le col de Rothang vers Manali, Kullu, Mandi, puis Chandigarh. Final sur Delhi.


Départs avec des fêtes

De nombreuses dates de départ ont été programmées pour participer à des fêtes de monastères, avec parfois un jour de plus, et un supplément de 90 Euros.
Les festivals monastiques au Ladakh sont tenus pour commémorer la fondation d'un monastère, l'anniversaire de son chef lama, des événements saints, ou majeurs dans l'évolution du Bouddhisme tibétain. Ils sont également vécus comme un moment de divertissement et de rencontres. Les villageois viennent y assister avec leurs plus beaux costumes, faisant de chaque festival un carnaval de couleurs.


Chham, une danse sacrée fortement chorégraphiée, est le cœur de chaque festival monastique. Un groupe d'élites de lamas résidents, avec des robes de brocart, exécutent ces danses dans la cour du monastère. Tous portent les masques qui représentent des divinités diverses que l’on voit dans le Gon Khang, la pièce consacrée aux divinités de gardien, dans chaque grand monastère. Certains peuvent même représenter les caractères d’épisodes historiques de fables tibétaines.
En tenant des objets rituels dans leurs mains, les lamas marchent autour du mât central de la cour monastique dans la danse solennelle et le mime, accompagnés par le heurt de cymbales, le boom des tambours, le son mélodieux du shawm et la résonance profonde des trompes.

Les fêtes principales que nous découvrons sont :
- Monastère de Lamayuru (au Ladakh) : début Juin
- Monastère de Hemis (au Ladakh) : Juin
- Monastère de Karsha (au Zanskar) : début Juillet
- Monastère de Phyang (au Ladakh) : début Juillet
- Monastère de Karzok (lac Tso Moriri) : mi-Juillet
- Monastère de Takthok (au Ladakh) : fin Juillet
- Monastères de Thikse et Chemrey (au Ladakh) : début Novembre
- Losar, le Nouvel An Ladakhi : Décembre
- Monastères de Stok et Matho (au Ladakh) : fin Février / début Mars

 

Voyage en Himalaya Indien :