18 mars 2021 - Asie centrale, Russie, Web conférences

Fascinée depuis toute petite par le plus grand pays du monde, Géraldine Dunbar en apprend la langue dès l'âge de douze ans et découvre Saint-Pétersbourg alors qu'elle n'a que dix-neuf ans. Dès lors, sa passion pour le voyage et la Russie ne la lâchera plus, et lui inspirera les livres Seule sur le Transsibérien et Bons baisers du Baïkal parus aux éditions Transboréal. Au cours d'un entretien mené par Damien Tracoulat, Géraldine revient sur son amour indéfectible pour la Russie, les voyages et l'écriture. Elle nous parle avec passion du caractère unique d'un voyage en Transsibérien et des multiples facettes de la fascinante "âme russe". 

 

Rencontre avec le monde soviétique

poupees russes
© Géraldine Dunbar

Née à Londre, Géraldine se passionne très jeune pour le monde soviétique, qu'elle découvre en se plongeant dans les atlas et livres de sa mère, enseignante en Histoire-Géographie. Elle commence à apprendre le russe dès l'âge de douze ans et choisi de quitter l'Angleterre pour la France avec pour objectif de réaliser ses études supérieures à la Sorbonne, d'où elle ressort diplômée d'un DEA en Etudes slaves. Géraldine démarre sa vie active en travaillant quatre ans dans la publicité, puis quatre ans dans l'édition, elle se dirige finalement vers l'évènementiel et plus précisément l'accompagnement de séminaires, conventions et mariages, son activité principale depuis une dizaine d'années.

 

L'appel du Transsibérien

russie
© Géraldine Dunbar

En novembre 2003, Géraldine possède à son actif dix ans d'activité professionnelle, notamment pour la BBC à Paris puis à Moscou. Alors qu'elle se promène sur les quais de l'île Saint Louis face à Notre-Dame, elle pense à son pays d'adoption qui lui manque et lui vient une pensée qui devient une évidence : emprunter le Transsibérien de Moscou à Vladivostok aller-retour. Au cours de l'année suivante, elle décide de tout quitter pour réaliser son rêve. Quatre mois à travers les fabuleux paysages de taïga infinie, nature sauvage et villes emblématiques de Russie.

 

"Une cabane montée sur roues"

Transsiberien dans le transsiberien
A bord du Transsibérien © Géraldine Dubar

Le voyage tant attendu commence et Géraldine est tout de suite charmée par la chaleur du personnel et l'atmosphère décontractée qui règne à bord, un peu comme si tous les passagers vivaient ensemble "une très longue grasse matinée" . La troisième classe dans laquelle elle se trouve se compose d'une cinquantaine de couchettes dans lesquelles s'installent une population hétéroclite de militaires, familles nombreuses, cheminots, paysans... Tous deviennent collocataires le temps d'un voyage plus ou moins long, certains empruntent la ligne sur de longues distances par souci d'économie tandis que d'autres se rendent au marché. Une joyeuse colocation qui évolue dans une ambiance bon enfant, propice aux rencontres.

Dans la suite de notre entretien, Géraldine nous parle des livres et auteurs qui l'ont inspirée, des étapes qui l'ont particulièrement marquée, de la vie à bord du train et la notion du temps, l'écriture de ses livres...

 

En savoir plus :

Les livres de Géraldine Dunbar :

Voyager à bord du Transsibérien :