Ascension du volcan Aucanquilcha à 6 176 m dans l'Atacama

Envol de Paris pour Calama en passant par Santiago. Arrivée à Calama et transfert vers San Pedro de Atacama. Installation à l’hôtel.

Départ à pied de l’hôtel pour la vallée de Katarpe. Nous montons à travers un tunnel puis une corniche et enfin une crête avant de descendre par une dune vers la vallée de la Mort. Après un transfert en voiture à 2 800 mètres, nous montons à travers les cactus géants et une colline à 3 330 mètres, cela nous fera une bonne acclimatation pour la suite.

Trek du village de Socaire (3 200 m) vers Cota à 3 900 mètres puis nous descendons à 3 700 mètres et nous nous dirigeons en voiture vers les lagunes altiplaniques de Miscanti et Meniques à 4 350 mètres. Retour au village de Socaire.

Transfert au Salar de Aguas Calientes à 3 940 mètres et ascension du Cerro Gris à 4 600 mètres.

Transfert du Salar Aguas Calientes vers le geyser el Tatio. Nous profitons de ses nombreuses sources d’eaux chaudes en bas du campement.

Nous passons le début de matinée à observer les nombreux geysers. Nous arriverons juste avant le lever du soleil, au moment propice pour admirer les geysers qui grondent dans le froid de l’altiplano. La vallée ressemble à une gigantesque marmite. L’eau jaillit ici et là. Cette curiosité géologique mêle un sol encore givré à des sources d’eau limpides à plus de 70°C. Observation de nombreuses formations volcaniques. Dès 10h nous commençons l’ascension du Cerro Soquete après un très court transfert. Retour à San Pedro de Atacama.

Transfert de San Pedro de Atacama par la route altiplanique vers le camp de base du volcan Aucanquilcha.

Ascension du volcan Aucanquilcha à 6 176 mètres puis transfert pour le village Ollague. La descente est rapide par un chemin de terre. Aucun passage technique, pas de glace. Pas de matériel spécifique à emporter (sauf pour le guide).

Transfert en traversant le col du Sillajuay à 5 070 mètres. Petite balade nature dans Parc National Volcan Isluga sur le bord de la tourbière de Colchane. Col du Chihuana à 4 740 mètres par la route et arrivée au Salar de Surire. Le Salar constitue un écosystème hydrique insolite. Bordée de sommets et de volcans la cuvette reçoit les eaux de ruissellement qui s’évaporent à mesure par l’effet de la sécheresse de l’air et de l’intensité du rayonnement solaire. C’est le royaume des flamants roses (3 espèces distinctes) et des vigognes. En chemin nous effectuons une petite balade nature pour observer flamands et vigognes évoluer sur le Salar. Arrivés sur les lieux nous ne pouvons nous empêcher de communier avec la nature. Près du camp nous profitons des termes de Polloquere avec un bain d’eau chaude en plein air sous le regard des vigognes. Campement dans un petit bois de queñuas pour deux nuits.

Le lever du soleil est un instant magique sur l’altiplano, relevé encore par le fait de l’activité géothermique du lieu. Lever dès potron minet fortement conseillé. Départ en direction du Chihuana, en chemin nous admirons les petits bois de queñua et aussi les incroyables llareta qui semblent se prélasser avec leur dos vert dur comme de la pierre. Puis ce ne sont plus que des cailloux. En atteignant le sommet on a la sensation d’être comme sur la Lune et on a soudain conscience de l’immensité de l’altiplano. Vue stupéfiante sur le Salar de Surire mais aussi jusqu’au Salar de Coipasa en Bolivie. Les couleurs ajoutent à l’ambiance et une offrande ou au moins une prière à la Pachamama s’impose. La descente, rapide, se fait par un pierrier. De retour au camp, nous pourrons profiter à nouveau des thermes. Ascension facultative, les contemplatifs se régalent tout autant.

Nous commençons la journée par un transfert d’un peu plus de cent kilomètres qui nous voit passer à des endroits splendides. Nous passons par la frontière avec la Bolivie sur la route internationale, le seul accès à la mer pour les Boliviens. En passant par Guallatire nous longeons le volcan éponyme. La piste monte jusqu’ à 4 800 mètres et la vue est panoramique : le lac Chungara avec les volcans Pomerape et Parinacota, le Sajama plus au fond, au sud toujours sur la frontière voici l’Acotango et le Guallatire. Les couleurs sont uniques et le mariage est consommé avec l’histoire et la mythologie Aymara. Arrivés à Chungara la marche reprend ses droits et nous conduit au pied du Parinacota, nous sommes au pied de la face sud-ouest.

Trek des lagunes de Cotacotani à Parinacota. Nous reprenons les véhicules qui nous conduisent à Visviri, ville frontalière avec le Pérou et la Bolivie. Déambulation hautement improbable dans l’ambiance de cette cité des ultimes confins.

Transfert vers le village de Cosapilla. De là nous gagnons toujours en montant le plateau de Suriplaza, situé à 4 750 mètres. Au gré de la marche nous voyons des forêts de queñua (arbre de l´altiplano), des champs de Llareta (mousse roche). Suriplaza est un plateau entouré de montagnes de plus de 5 000 mètres de couleur rouille.

Départ tôt le matin pour regagner en quelques heures de route le niveau de la mer et la ville, en passant la quebrada des cactus candélabres, la vallée fertile de Lluta. Nous continuons vers la vallée d´Azapa et faisons connaissance avec l´histoire archéologique de la région. En chemin nous observons les géoglyphes qui témoignent d’une route caravanière de llama en des temps très anciens. La vallée d’Azapa est étonnement fertile : olives, tomates, mangues et papayes poussent presque toute l’année. Nous visitons le musée d´Azapa où nous pouvons voir les momies les plus anciennes du monde, qui appartiennent à la "Culture Chinchorro".