Ascension Kilimandjaro et Grande migration à Serengeti

Départ d’Europe. Journée ou soirée consacrée au vol. Nous atterrissons en début ou en fin de journée selon plan de vol. Nous sommes accueillis à l’aéroport puis transfert pour Arusha puis Moshi ou Marangu, selon le trek et l’hôtel retenus : installation à l’hôtel, avec jardin et piscine, à l’ombre de la formidable forêt du Kilimandjaro, forêt luxuriante qui joue un véritable rôle d’éponge en absorbant les précipitations. Rencontre avec notre guide pour un briefing et une première balade en pays chagga. Préparation du matériel et de notre sac pour l’ascension qui démarre le lendemain.

Au choix plusieurs voies d’ascension sachant que celle que nous préférons est la Machame, décrite ci-dessous à partir du jour 3.

Il est aussi possible d'envisager l'une des trois autres voies principales, qui sont :

1) La voie Marangu : Mandara (2 750 m) - Horombo (3 750 m) - acclimatation et Horombo (3 750 m) - Kibo (4 650 m) - Uhuru + cratère / Horombo (3 750 m) - Marangu gate.
2) La voie Rongaï : 1^st Cave (2 800 m) - 2^nd Cave (3 800 m) - 3^rd Cave (3 800 m) - Kibo (4 650 m) - Uhuru + cratère / Horombo (3 750 m) - Marangu gate.
3) La voie Shira : Forest camp (2 900 m) - Shira (3 800 m) - Barranco (3 950 m) - Barafu (4 650 m) - Uhuru + cratère / Mweka (3 100 m) - Mweka gate.

Départ matinal en véhicule vers la Machame gate. Puis, depuis la porte du parc national du Kilimandjaro, située à 1 800 mètres d’altitude, nous démarrons notre marche à travers la forêt ombrophile : macarangas, figuiers géants, caoutchoutiers, fougères arborescentes où évoluent écureuils, touracos, singes et antilopes de forêt… La forêt joue un véritable rôle d’éponge pour les précipitations tropicales qu’elle absorbe en saison des pluies. Eaux qui resurgissent sous forme de sources en aval, d’où la richesse des cultures du pays chagga. Au terme de cette journée, nous débouchons en limite de forêt à Machame camp.

Journée de progression à travers la lande de bruyères géantes parsemée de bosquets de séneçons en direction du plateau Shira : l’acclimatation est aujourd’hui essentielle et difficile à « tenir » dans la mesure où nous évoluons à plus de 3 000 mètres dans une ambiance tout à fait estivale… découverte de la végétation d’altitude du plateau Shira (lobélies, séneçons géants, immortelles) et installation à Shira camp à l’ouest des glaciers du Kilimandjaro.

Pour une acclimatation supplémentaire nous longeons le plateau de Shira Camp vers Shira Camp 2 pour revenir sur Barranco et dormir sous la côte de 4 000 mètres. Nous poursuivons en traversée au pied des glaciers Arrow et Heim du versant ouest puis sud en premier lieu sur le plateau Shira, étrange désert d’altitude jonché d’énormes blocs de lave noire et parsemé de buissons d’immortelles. Passé Lava Tower et l’escarpement de Breach Wall, nous gagnons par un parcours aérien le profond canyon de Barranco camp.

Longeant les glaciers suspendus du versant sud du Kilimandjaro, par une sente jalonnée de bosquets de lobélies et de séneçons géants, nous gagnons très progressivement Karanga Camp. Nous entrons dans une zone plus désertique. Ce jour permet de faire une pause d’acclimatation à l’altitude, salutaire en vue de l’assaut final du surlendemain. En effet, les dernières études concernant l’acclimatation préconisent une moyenne « idéale » de 400 mètres de dénivelé positif entre deux nuits au-delà de 3 000 mètres d’altitude. Par manque de précaution, le Kilimandjaro est l’une des ascensions les plus sujettes au Mal Aigu des Montagnes, tout comme le mont Blanc d’ailleurs. Ce jour 6 assure donc une quatrième nuit entre la nuit du jour 3 au Machame Camp à 3 000 mètres et la nuit de demain à 4 650 mètres au Barafu Camp, soit nos… 400 mètres en moyenne jour.

Remontant une moraine, c’est par un parcours aérien dominant le Kimawenzi que nous effectuons le souffle court, cette avant-dernière journée courte pour arriver au Barafu camp à 4 650 mètres d’altitude. Puis nous préparons nos sacs pour l’ascension nocturne qui va suivre.

Départ nocturne pour gagner Uhuru Peak (5 895 m) au terme d’une ascension gratifiante : car à l’aube, dès 5 000 mètres se révèle à nous un panorama grandiose sur le Kimawenzi, le Meru, les lacs Manyara et Eyasi dans les rayons du soleil levant… Passés les glaciers Ratzel et Rebmann, nous atteignons le bord du cratère à Stella Point (5 740 m). Puis, selon la forme des participants du groupe, nous prenons le temps d’explorer le cratère, toujours délaissé par les guides locaux pratiquant le « Kili Express », marchant le long des glaciers tabulaires avant de gagner Uhuru Peak, point culminant de l’Afrique. Retour le long des glaciers tabulaires pour entamer la descente vers Barafu pour récupérer nos affaires puis Mweka camp où nous récupérons des effets de l’altitude à la cote 3 100 mètres environ.

Dernière journée de descente en forêt jusqu’à Mweka gate (1 830 mètres) où nous sont remis nos certificats d’ascension : un grand moment ! Installation à l’hôtel. Sieste et piscine ou balade : soit au marché coloré en ville, soit à travers plantations et cultures vivrières du pays chagga que ses habitants ont su aménager de canaux d’irrigation pour cultiver bananes, haricots, fleurs, café, mil, choux, tomates, maïs…

Départ pour le lac Manyara, tout proche pour installer notre camp au camping aménagé. Ce parc réputé pour la richesse de ses biotopes, étagés du lac à l’escarpement rocheux du rift, porte le nom de l’euphorbe en langue maa, plante utilisée par les Masaïs pour former l’enclos destiné à abriter le bétail. Installation et balade à pied sous la conduite d’un ranger armé, qui nous explique son quotidien... pour une approche différente de la savane et de sa faune ! Puis safari en véhicule.

Transfert vers Serengeti, qui représente avec ses 15 000 km² l’un des plus grands sanctuaires animaliers du monde, notamment en période de migration des garndds troupeaux. Safari « en route » à travers les savanes de « Siringet » et installation du camp au cœur de cet espace exceptionnel : le choix de notre campement et de nos itinéraires étant tributaires des mouvements des troupeaux.

Journée entièrement consacrée au Serengeti, en quête des grands troupeaux d’herbivores en migration et de leurs nombreux prédateurs (lions, guépards, léopards, hyènes, crocodiles…). Notre objectif : les fauves postés à l’affût devant le spectacle onirique de la migration saisonnière de centaines de milliers d’antilopes en quête de pâturages, de zèbres et surtout d'1,5 million de gnous, ces étonnants ongulés à la crinière de cheval et aux cornes de taureau.

Descente prudente en véhicule tout terrain au cœur du cratère N’gorongoro pour un safari au beau milieu de cette véritable arche de Noé, où tous les animaux de la grande faune africaine semblent s’être donné rendez-vous (6 h 00 autorisées dans le cratère). Poursuite vers Tarangire en après-midi, parc national réputé pour ses paysages dominés par de gigantesques baobabs et ses éléphants. Installation du camp et premier safari en quête de troupeaux (buffles, zèbres, impalas, élands du Cap). Nuit en bivouac au-dessus de la rivière Tarangire, où rien ne nous sépare de la vie sauvage : nous prêtons l’oreille aux ricanements des hyènes et aux rugissements des fauves en chasse…

Matinée de safari à Tarangire, brunch et retour vers Kilimandjaro Airport (2h30 de route) ou Nairobi (selon plan de vol) pour une visite et quelques derniers achats possibles dans les boutiques d’artisanat (tissus, tableaux, batiks et peintures naïves, chapeaux, t-shirts, et chemises africaines, statuettes d’animaux et de guerriers, bijoux, etc.). Nous sommes conduits à l’aéroport international de Moshi distant de 20 kilomètres ou Nairobi à 460 kilomètres, embarquement et envol pour l’Europe.