Immersions, treks et navigations dans des régions isolées
Points forts
- Immersion chez les peuples karenni dans le village de Huay Pu Keng
- Immersion chez les Karen dans le village de Tong Kor
- Rencontre avec les peuples karen, shan, lahu et palaung entre Chiang Mai et Mae Sot
- Découverte de monastères et sanctuaires bouddhiques
- Participation à une fête ou célébration
Ce programme nous permet de rencontrer des peuples montagnards vivant aussi en Birmanie, mais que nous ne pourrons plus rencontrer avant longtemps, tant que la Birmanie sera en état de guerre civile. Traversée le long de la frontière avec la Birmanie entre Chiang Mai et Mae Sot, avec immersion du côté de Mae Hong Son dans le village de Huay Pu Keng, chez les peuples kayan, kayaw et kayah, organisés sous forme d'éco-tourisme communautaire avec l'aide d'une ONG. Nous rencontrons aussi d'autres peuples, tels que Karen, Shan, Lahu et Palaung, avec navigation sur le mystérieux fleuve Salouen, qui fait la frontière avec la Birmanie. Nous découvrons aussi des monastères et sanctuaires bouddhiques isolés et participons à une fête annuelle ou célébration.
Descriptif
Au cours de ce voyage nous faisons une petite immersion au sein du village de Huay Pu Keng, habité depuis une trentaine d'années par des peuples karennis qui ont fui les montagnes de l'état Kayah de Birmanie et la répression par les différentes juntes militaires qui se sont succédé en Birmanie.
Pour mieux comprendre la problématique, nous vous conseillons la lecture de l'excellent article rédigé par le journaliste Vincent Noyoux dans le Figaro Magazine du 17 février 2023, qui a effectué un voyage avec nous là-bas fin novembre 2022. Vous pouvez retrouver cet article du Figaro Magazine, intitulé "Thaïlande, montagnes dans la brume" sur le site du Figaro : https://www.lefigaro.fr/voyages/inspiration/voyage...
Extrait de cet article concernant Huay Pu Keng :
Les femmes-girafes appartiennent à l’ethnie kayan, sous-groupe des Karennis. Non loin du bourg de Mae Hong Son, plusieurs villages touristiques permettent de les rencontrer. Tourisme voyeur, complaisant, dérangeant : les femmes et les fillettes au cou allongé sont parquées dans des villages artificiels et photographiées comme des animaux dans un zoo.
C’est pour s’éloigner de cette pratique humiliante qu’un village écotouristique a été créé non loin de la frontière birmane. Au bord de la rivière Pai, Huay Pu Keng abrite 250 âmes. Conseillé par l’ONG néerlandaise Fair Tourism, il promet aux visiteurs une expérience interactive. Plutôt que de se contenter de vendre, les femmes kayans partagent leurs connaissances artisanales comme le tissage, la confection de bracelets, la sculpture sur bois ou bambou. Ce tourisme « communautaire et durable » propose aussi de dormir chez l’habitant.
Disons-le, la première impression, lorsqu’on remonte la ruelle principale, va à rebours de ces bonnes intentions. Sur une enfilade d’étals, les femmes kayans vendent divers souvenirs touristiques, dont les étoles qu’elles tissent à longueur de journée. Toutes portent le collier à spirale en laiton qui semble leur étirer le cou au-delà du raisonnable. Quelques touristes les photographient.
Le premier réflexe serait de fuir ce folklore mercantile. Pas si vite… Écoutons plutôt l’histoire du village.
Comme les Karens, les Kayans ont fui les attaques de l’armée birmane. Réfugiés clandestins en Thaïlande, ils se sont déplacés de camp en camp dans les années 1980 et 1990 avant que le gouvernement ne leur propose un marché : exhiber leurs femmes au long cou et vivre du tourisme, ou rester captifs d’un camp. Citoyens de second rang, réfugiés politiques sans terre, les Kayans que nous voyons ont choisi de vivre de leur folklore. Ils ont acquis la paix et la sécurité au prix de leur liberté. Qui les jugerait ?
À Huay Pu Keng, d’autres minorités vivent à leurs côtés, les Karens, les Shans, les Kayahs et les Kayaws. Les femmes sont les plus belles représentantes de leur ethnie. Les Kayahs bandent leurs genoux d’étranges cercles de coton laqué, portent des coiffes rouges et des colliers de pièces anciennes. Les Kayaws arborent de grandes boucles d’oreilles, des anneaux en spirale sous les genoux et de lourds colliers d’argent superposés les uns aux autres. Quant aux Kayans, elles portent fièrement leurs trois ou cinq kilos d’anneaux de laiton autour du cou. Mhanè, joue gonflée de bétel, supporte 6,5 kilos en permanence : 4,5 kilos au cou, 2 kilos aux pieds, sans compter ses nombreux bracelets d’étain. Pourquoi ses anneaux au cou ? Les théories les plus fantaisistes courent : armure contre les attaques de tigre, enlaidissement volontaire pour prévenir de tout enlèvement, imitation du dragon femelle de la mythologie. « On dit que c’est pour être belle comme un cobra », assure Mapang dans un sourire. Mhanè n’enlève jamais son collier et ne voit aucun problème à dormir avec. Mapang s’inquiète pour l’avenir de cette tradition, mais ne force pas ses enfants à porter le collier. « Ma fille aînée ne l’a pas supporté plus d’une semaine ! »
Les femmes kayans de Huay Pu Keng vivent du travail de leurs mains comme bon nombre de villageoises. Leurs enfants jouent au takraw (volley-ball qui se joue avec les pieds) et vont à l’école du village, leurs maris travaillent dans les plantations autour ou à la ville.
Huay Pu Keng a son église catholique, son temple protestant et même son sanctuaire animiste au bout du village. Des mâts y sont plantés, en haut desquels règne l’esprit tutélaire, le talu. En avril, un nouveau mât est érigé et des animaux y sont sacrifiés. Chrétiens et bouddhistes participent à ces festivités, décidées en fonction du calendrier lunaire.
En décembre, les Kayahs noient un cochon pour vénérer l’eau. Ici, les grands arbres sont sacrés.
Gardons nous donc de juger trop vite le « long necked village » de Huay Pu Keng. Ici vivent des réfugiés politiques, porteurs de traditions et de croyances bien réelles. À chacun de peser les bienfaits et les méfaits du tourisme sur ces cultures, et de décider s’il convient ou non de visiter les Kayans.
Dernier jour à Huay Pu Keng. Une promenade au bord de la rivière Pai nous mène à un petit monastère à 2 kilomètres de la frontière birmane. Comme dans un conte oriental, un vieux moine de 87 ans vit aux côtés d’une orpheline qu’il a recueillie. Au Myanmar, Jingpun, c’est son nom, a échappé aux roquettes « grâce à Bouddha ». Elle est devenue nonne et pratique la méditation dans une cavité peuplée de chauves-souris. Elle est l’hirondelle de sa grotte.
Jour par jour
JOUR 1 : DÉPART DE PARIS À DESTINATION DE BANGKOK ET CHIANG MAI
Jour 1
Départs possibles aussi d’un autre aéroport (Lyon, Genève, Bruxelles, Marseille, Nice, etc.) moyennant parfois supplément et un routing différent. Nous consulter.
JOUR 2 : ARRIVÉE À CHIANG MAI ET PREMIÈRES VISITES
Jour 2
Arrivée à l’aéroport de Chiang Mai et transfert vers l'hôtel.
Puis nous faisons quelques visites à Chiang Mai selon le temps disponible, et notamment le Doi Suthep en fin de journée de manière à pouvoir assister à la cérémonie bouddhique effectuée tous les jours à 18 H 00. Le temple du Doi Suthep est situé à une quinzaine de kilomètres de Chiang Mai, au sommet d'une colline où l'on accède après avoir gravi plus de 300 marches.
JOUR 3 : CHIANG MAI VISITES - MAE TAENG
Jour 3
Quelques visites à Chiang Mai le matin, avec la découverte à pied de deux temples bouddhistes importants de l'ancien royaume de Tanna, dont Chiang Mai était la capitale : le Wat Chiang Man et le Wat Phra Singh.
Petit tour d'orientation en tuk-tuk également dans la vielle partie de la ville.
Puis route vers Le Cocotier Resort, hébergement situé dans la région de Mae Taeng, à environ 50 km au nord de Chiang Mai. Visite des environs.
JOUR 4 : VILLAGES DANS LA RÉGION DE CHIANG DAO
Jour 4
Nous rejoignons la région de Chiang Dao, environ 40 km plus au nord, d'où nous allons visiter encore plus au nord plusieurs villages habités par des peuples montagnards, et notamment un village où résident des Palaung, peuple que l'on rencontre surtout en Birmanie où ils sont plus de 600 000 répartis dans différentes régions de l'état Shan. Les Palaung sont de langue mon-khmère.
En Thaïlande ils ne sont qu'environ 5000, les premiers étant arrivés il y a une quarantaine d'années.
Puis retour au Cocotier Resort.
JOUR 5 : MAE TAENG - RÉGION DE SOPPONG
Jour 5
Nous quittons de bonne heure Le Cocotier Resort et prenons la route vers la région de Pai, charmante bourgade entourée de montagnes.
Après la visite d'un temple dans la région de Pai, nous continuons notre route vers Soppong. Nous évoluons maintenant dans la province de Mae Hong Son, dans une région montagneuse bordée par la Birmanie au nord et à l'ouest, habitée par différents peuples montagnards, tels que Karen, Lahu, Shan, Lisu et Hmong.
Visite dans l'après-midi des grottes de Tham Lod, situées à 15 km de Soppong, que nous découvrons à pied et en radeau. Nous explorons les grottes avec un guide local qui nous emmène à l'intérieur des trois cavernes. Nous utilisons notamment des radeaux de bambous sur la rivière Lang, qui traverse les grottes. Une expérience inoubliable.
Nous assistons ensuite au coucher du soleil à un spectacle unique, avec des millions de chauves-souris qui sortent des grottes à la tombée de la nuit.
Puis route vers le village de Ban Jabo, habité par le sous-groupe Lahu Noir du peuple lahu.
C'est un village qui est devenu touristique, surtout pour les touristes thaïlandais, grâce à son emplacement et aux belles vues sur les montagnes environnantes.
Nous logeons chez une famille lahu, que nous pouvons aider à préparer le repas, et avec qui nous faisons quelques activités. Petit concert de musique traditionnelle lahu après le dîner.
JOUR 6 : RÉGION DE SOPPONG - MAE HONG SON
Jour 6
Après le petit-déjeuner en compagnie de nos hôtes lahu, nous rejoignons un village habité par des Karen d'où nous partons en randonnée dans la campagne environnante afin de voir les travaux agricoles, notamment liés au riz, ainsi que l'activité de pêche au filet dans la rivière. Nous découvrons aussi le tissage des Karen.
Puis nous continuons notre route vers Mae Hong Son, principale ville de toute la région, où nous visitons le temple du Doi Kong Mu, situé sur une colline, et avons une vue sur la ville au moment du coucher de soleil.
Quelques visites possibles en chemin, notamment le long pont de bambou de 500 mètres de long qui traverse les rizières pour rejoindre le temple Wat Pu Sama situé sur la colline avoisinante. Ce pont est dénommé Su Tong Pae en langue shan et a été construit par les villageois shan des environs.
JOUR 7 : MAE HONG SON - VILLAGE KAREN DE TONG KOR
Jour 7
De bonne heure le matin nous retournons au long pont de bambou Su Tong Pae qui traverse les rizières vers le temple Wat Pu Sama, afin de pouvoir assister au défilé des moines bouddhistes du temple qui traversent le pont tous les matins pour aller quêter leur nourriture avec leurs bols à aumônes. Après un tour dans le village ils traversent à nouveau le long pont de bambou pour revenir au temple. Belle ambiance avec les brumes matinales sur les rizières et les écharpes de brume sur les montagnes environnantes.
Puis nous partons par la route vers le village de Tong Kor, situé dans le parc national Mae Surin. Il faut compter près de 3h30 de trajet.
Nous faisons une petite immersion dans ce village karen très isolé, avec découverte aussi des alentours. Nous y passons toute l'après-midi, la nuit et la matinée du lendemain matin.
JOUR 8 : VILLAGE KAREN DE TONG KOR - MAE HONG SON
Jour 8
Fin de la petite immersion dans ce village karen de Tong Kor. Nous effectuons aussi ce matin une randonnée dans les alentours.
Puis retour l'après-midi vers Mae Hong Son.
JOUR 9 : MAE HONG SON - HUAY PU KENG
Jour 9
Il est possible de retourner tôt le matin vers le pont Su Tong Pae pour le défilé matinal des moines, mais ce n'est bien sûr pas obligatoire.
Retour en ville et arrêt au marché local, où nous découvrons plein d'épices et d'ingrédients pour faire la cuisine, ainsi que des produits locaux.
Nous faisons quelques visites à Mae Hong Son dans la matinée, notamment un temple d’influence Shan, le Wat Jong Kham, situé au bord d'un petit lac.
Nous nous rendons ensuite à travers la campagne vers le village de Huay Pu Keng, où nous allons faire une petite immersion avec deux nuits. Nous évitons de passer par le village de Huay Sua Thao, tristement célèbre à cause des dérives du voyeurisme touristique qui a été développé dans la région pendant des années, d'où il est possible de faire une petite randonnée d'environ 2 heures pour rejoindre Huay Pu Keng à pied, mais le point de départ est proche de Huay Sua Thao. Nous avons donc décidé de rejoindre Huay Pu Keng en descendant le cours de la rivière Pai en pirogue à moteur, sans bagages car ceux ci seront déposés directement à Huay Pu Keng par le véhicule. Il faut compter 25 à 30 minutes de trajet. La rivière Pai est un affluent du puissant fleuve Salouen qui traverse la Birmanie du nord au sud, et notamment l'État Kayah voisin, d'où les habitants karenni de Huay Pu Keng sont en grande majorité originaires.
Nous allons donc passer deux nuits en immersion dans ce village, organisé en communauté villageoise éco-touristique, démarche nouvelle dans le secteur.
Début de notre immersion dans le village de Huay Pu Keng.
JOUR 10 : IMMERSION À HUAY PU KENG
Jour 10
Huay Pu Keng est situé tout près de la frontière birmane, au bord de la rivière Pai, affluent du puissant fleuve Salouen qui traverse la Birmanie du nord au sud. Ce village est ainsi devenu un refuge tout naturel pour les peuples karenni de l’État kayah fuyant la Birmanie et les exactions des juntes militaires, tels que Kayan, Kayaw et Kayah.
Pendant des années, les quelques villages de la région de Mae Hong Son qui abritent des réfugiés kayan ont fait l’objet d’une pratique touristique voyeuriste détestable en raison des spirales de laiton que portent encore de nombreuses femmes kayan lahwi autour de leur cou. Cette pratique fut combattue par des mouvements défendant les droits de l’homme, c’est ainsi qu’une ONG appelée Fair Tourism est venue assister les villageois de Huay Pu Keng afin de mettre en place un nouveau type de tourisme plus durable et respectueux de l’environnement et de l’humain, qui n’est plus avec une approche verticale, mais horizontale que l’on appelle Community-based tourism (CBT).
Le nombre de visiteurs est ainsi limité, et les villageois sont plus impliqués dans les échanges et ont de vrais revenus, qui ne partent plus vers d’autres poches. Ils partagent avec les voyageurs de passage leurs traditions, coutumes et valeurs, que ce soit chez les Kayan, les Kayaw et les Kayaw, mais aussi chez les Tai Yai, autre nom du peuple shan de Birmanie, qui habitent aussi le village.
Avec l’aide de Fair Tourism, Huay Pu Keng est ainsi le tout premier, et pour l’instant le seul village en Thaïlande, à avoir cette approche concernant ces peuples karenni, que nous avions dans l’État kayah de Birmanie. Ils ont notamment mis en place des activités et ateliers qui sont effectués entre locaux et voyageurs afin de partager la culture karenni et d’offrir une expérience inoubliable. Nous passons deux nuits au sein de ce village.
Parmi les activités que nous pourrons effectuer avec la population locale il y a du tissage, de l'artisanat local, des activités agricoles, la collecte de fruits et légumes et herbes médicinales, mais aussi un cours de cuisine locale, une petite randonnée dans les environs et une danse traditionnelle le soir. Il y aura aussi des discussions concernant l'histoire des Kayan et des Kayaw et peut-être la possibilité de rencontrer un guérisseur ou chaman.
Ce matin, nous assistons d'abord vers 08 H 00 au lever des couleurs dans la petite école du village, qui accueille une soixantaine d'enfants. Comme partout en Thaïlande, les enfants portent un uniforme scolaire, sauf le vendredi où les enfants portent le costume traditionnel propre à leur peuple ou groupe ethnique. Comme il y a des Kayan, des Kayah, des Kayaw, des Shan et des Karen, c'est particulièrement intéressant.
Nous faisons en sorte d'être le vendredi à Huay Pu Keng, mais cela peut s'avérer impossible en cas de participation à des fêtes ou célébrations à des dates précises qui nous empêchent d'être le vendredi à Huay Pu Keng.
Nous partons aussi le long de la rivière Pai en randonnée afin de découvrir les plantes médicinales, et terminons notre randonnée tout près de la frontière avec la Birmanie. Là se trouve un monastère où réside un vieux moine et une nonne bouddhiste. Des escaliers mènent aussi vers une grotte bouddhique.
Après la traversée de la passerelle qui enjambe la rivière Pai, nous revenons vers Huay Pu Keng en pirogue, mais continuons plus loin pour effectuer des activités agricoles avec nos amis Kayan le long de la rivière.
Puis retour à pied vers Huay Pu Keng, et continuation de notre immersion.
Les vrais moments d'immersion dans ce village sont de 16 H 00 à 10 H 00 le lendemain matin, en dehors e la fréquentation touristique.
JOUR 11 : HUAY PU KENG - MAE SARIANG
Jour 11
Fin de notre immersion au sein du village de Huay Pu Keng avec nos hôtes karenni. Nous les quittons dans la matinée pour prendre la route vers le petite ville de Mae Sariang, plus au sud.
C'est à partir d'aujourd'hui que nous allons longer la frontière birmane dans notre progression vers le sud pour rejoindre la région de Mae Sot.
JOUR 12 : MAE SARIANG - THA SONG YANG
Jour 12
Nous évoluons non loin du fleuve Salouen, appelé Salawin par les Thaïlandais, grand fleuve originaire du Tibet qui fait la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande. Tout le secteur entre Mae Sariang et le fleuve est un parc national, où nous allons tenter de faire un peu de randonnée et des visites. Si les conditions le permettent nous faisons une petite navigation sur le fleuve vers un village habité par des Karen, mais cela dépend aussi de la guerre civile en Birmanie et des opérations militaires contre les Karen.
Puis nous continuons notre route vers le sud pour rejoindre la bourgade de Tha Song Yang située au bord de la rivière Moei, affluent du fleuve Salouen. Visite possible en chemin d'une grotte avec un guide local karen. Nous évoluons dans une région où les réfugiés karen venant de Birmanie commencent à être particulièrement nombreux car de l'autre côté de la frontière, matérialisée par la rivière Moei, c'est l'État karen de Birmanie.
Avant d'arriver à Tha Song Yang, nous naviguons sur la rivière Moei pendant environ 30 minutes, de Ban Mae Tawo vers le village karen de Kor Ma Nae, dans un beau cadre montagneux, surtout du côté birman où il y a de grandes falaises couvertes de végétation. La rivière Moei fait la frontière entre Birmanie et Thaïlande.
JOUR 13 : THA SONG YANG - MAE SOT
Jour 13
Fin des visites en pays karen le long de la frontière birmane, et route vers la ville de Mae Sot.
Avant d'arriver à Mae Sot, nous visitons l'étonnant temple Wat Thai Samakkee, qui abrite un bric-à-brac extraordinaire ainsi qu'un petit musée. C'est très agréable d'y passer du temps.
À Mae Sot, importante ville frontalière avec la Birmanie, nous visitons le temple Wat Thai Wattanaram, temple de style birman.
Nous faisons aussi une balade dans le marché frontalier, situé près de la rivière Moei, qui continue à marquer la frontière entre Birmanie et Thaïlande. Un pont a été construit sur la rivière pour faciliter le passage des gens et des marchandises, même si c'est plutôt au ralenti depuis le Covid et la prise de pouvoir par la nouvelle junte militaire en Birmanie. Mae Sot est une ville à prédominance birmane, ainsi qu'un centre de négoce pour les pierres précieuses et semi précieuses.
JOUR 14 : MAE SOT - NAKHON SAWAN
Jour 14
Nous entamons aujourd'hui notre retour vers Bangkok.
Il est possible de prendre un avion de la compagnie Nok Air pour aller vers Bangkok, seule compagnie à effectuer ce trajet. Mais nous préférons faire le trajet par la route, même s'il est assez long, à la fois pour des questions d'empreinte carbone, mais aussi parce que les vols Nok Air arrivent à l'aéroport Don Muang de Bangkok, très éloigné de l'aéroport international, et car les horaires des vols Nok Air ne sont pas toujours très fiables et changent d'un jour à l'autre. Un coup c'est le matin, un coup c'est l'après-midi.
Nous prenons donc la route aujourd'hui vers Nakhon Sawan. Il y a 260 km et environ 4 heures de trajet.
Nous faisons quelques visites en chemin, notamment dans le parc historique de Kampaeng Phet.
JOUR 15 : NAKHON SAWAN - AÉROPORT SUVANNABHUMI DE BANGKOK
Jour 15
Nous continuons notre route vers Bangkok, avec quelques visites en chemin.
Et transfert directement vers l'aéroport Suvannabhumi de Bangkok, selon l'heure de départ des vols internationaux de retour vers Paris.
Enregistrement sur les vols de retour vers Paris en soirée ou dans la nuit.
NOTA : Il est aussi possible de rester plus longtemps à Bangkok, en extension libre ou organisée, mais aussi de faire une extension que nous proposons vers le parc national de Khao Sok et ses paysages karstiques autour d'un lac, plus au sud. D'autres extensions sur mesure sont possibles ailleurs en Thaïlande.
JOUR 16 : ARRIVÉE EN EUROPE
Jour 16 à 26
JOUR 27 : ARRIVÉE EN EUROPE
Jour 27
FIN DE PROGRAMME
Pour des raisons imprévisibles à ce stade d’aléas climatiques, de forme ou de méforme des participants ou autres (état des routes, trafic, cas de force majeure...), votre guide ou accompagnateur peut être amené à adapter le programme, si nécessaire, pour le bon déroulement de votre voyage. Il reste seul juge et le garant de votre sécurité. Les temps de marche sont donnés à titre indicatif et peuvent varier d’un participant à un autre.
Fiche Technique
Accompagnement
Accompagnement par un guide thaïlandais francophone, s’appuyant sur une équipe de guides et correspondants locaux. En cas de confirmation tardive du voyage et à certaines périodes très chargées, il n'est pas toujours possible d'obtenir les services d'un bon guide francophone, surtout que ceux qui aiment marcher ne sont pas si nombreux. Dans ce cas nous prévoyons plutôt un bon guide-accompagnateur anglophone, avec toujours la possibilité de rajouter les services d'une personne qui puisse traduire, mais cela a un surcoût et donc un supplément, dépendant de la taille du groupe et d'où vient cette personne, de Thaïlande, d'Asie du sud-est ou de France.
Pour des raisons imprévisibles à ce stade, notamment de météo mais aussi de forme ou de méforme des participants, votre guide peut être amené à adapter voire à interrompre votre programme, à tout moment s'il l’estime nécessaire, que ce soit pour l’ensemble du groupe ou pour quelques participants, et pour le bon déroulement de votre voyage. Il reste seul juge et le garant de votre sécurité.
Niveau de difficulté
Niveau physique : modéré
Ce programme est accessible à toute personne en bonne santé et ayant une pratique sportive a minima hebdomadaire.
Il s'agit d'un programme de découverte alliant des randonnées courtes et des visites de villages et de sites culturels d'intérêt.
Compagnies aériennes internationales
Pour le transport international vers Bangkok, vols réguliers en classe économique au départ de Paris sur les compagnies Emirates, Qatar Airways, Gulf Air ou Turkish Airlines. Possible aussi en vols directs et sans escales des compagnies Thai Airways et Air France moyennant supplément.
Possibilité de départ de Lyon ou d’une autre ville de province sur d'autres compagnies, mais aussi de Genève ou Bruxelles, parfois avec un supplément. Nous consulter.
Vol domestique de Bangkok vers Chiang Mai sur la Thai Airways.
Hébergement
En chambres doubles et twin (deux lits) en hôtels et auberges locales, mais aussi logement en immersion chez l'habitant à Huay Pu Keng et Tong Kor (3 nuits).
Repas
Nourriture locale thaïlandaise, shan, karen et karenni, plus variée dans les villes et grosses bourgades, avec aussi des éléments plus internationaux, notamment pour les petits-déjeuners dans les hôtels. Pique-nique parfois à midi lors de randonnées.
Les boissons ne sont pas comprises, notamment les bières, coca, soda, etc.
Pour l’eau, prévoyez des pastilles (type Micropur, Aquatabs ou autre) pour désinfecter l’eau que vous mettez dans votre gourde. Vous pouvez aussi boire de l’eau bouillie.
Vous pouvez également acheter de l'eau minérale sur place (non comprise dans le prix) mais son bilan écologique est médiocre, comme vous le savez. Aussi, nous ne vous le conseillons pas.
Transferts / Transport
Déplacements en minibus ou minivan selon la taille des groupes et 4X4 par endroits.
Taille du groupe
Le groupe est composé de 4 à 8 participants au maximum. Le nombre de participants est volontairement limité pour permettre une meilleure immersion, pour ne pas embarrasser nos hôtes, pour développer des espaces de liberté et permettre une grande souplesse de fonctionnement. Toutefois, le nombre maximum peut être dépassé dans le cas où la dernière personne qui s’inscrit souhaite voyager avec une autre ou plusieurs autres personnes. Les prestations ne seront pas modifiées et les conditions du voyage seront identiques de ce fait.
Équipement
L'équipement personnel n'est pas fourni. Une liste complète vous est cependant proposée pour vous permettre de vérifier que vous prenez ce qui est nécessaire.
Le matériel de logistique est fourni.
Nos engagements pour un développement durable
Nos engagements font de Secret Planet un acteur par nature responsable, mais nous devons, comme chacun, faire plus et mieux. Vous trouverez plus loin, dans ce document, une présentation synthétique de notre charte du développement durable et de nos actions, au travers de six thématiques sur lesquelles nous agissons le plus concrètement possible, le plus souvent avec vous : l’équité sociale et le respect culturel, la préservation de l’eau et la gestion des déchets, la protection de la biodiversité, votre sensibilisation à ces sujets et celle d’un plus large public et enfin, l’optimisation et la valorisation des émissions de CO2. Pour en savoir plus sur notre charte et nos engagements en matière de développement durable.
Concernant les émissions de CO2, dont la majeure partie est due à l’aérien, nous avons calculé et communiqué dès 2018, sur l’empreinte carbone de chacun de nos programmes, exprimée en tonnes de CO2.
Ces calculs nous ont fait prendre conscience de l'importance des émissions carbone totales générées par notre activité. Aussi, nous nous sommes engagés en 2022 dans une réduction carbone que nous pensons inédite dans l'industrie du tourisme, visant à faire baisser de 5 % par an les émissions totales de notre activité en prenant 2019 comme année de référence (3 430 tonnes de CO2). Cet engagement s'inscrit dans la trajectoire des accords climat de Paris de 2015, la référence actuelle. Ainsi, en 2030, nous ne pourrons dépasser 2 160 tonnes de C02 et d’ici là, chaque année, dès que l’empreinte carbone budget sera atteinte, nous cesserons de prendre toute réservation sur l'année en cours. Ainsi, notre budget « carbone » maximum pour 2024 est de 2 950 tonnes et pour 2025, ce budget sera réduit à 2 800 tonnes. Et ainsi de suite jusqu'en 2030. Pour en savoir plus sur l'ensemble de nos calculs et de nos engagements en matière de réduction de nos émissions carbone.
Par ailleurs, depuis 2019, nous vous encourageons lors de votre inscription à votre voyage à contribuer par un don auprès d’une association indépendante, parmi celles que nous avons sélectionnées. Nous avons adossé le montant de ce don à l'empreinte carbone du programme. Ainsi, le voyage que vous envisagez dans cette fiche technique génère 3,83 tonnes de CO2, ce qui correspond à un don à 100 % de 115 € pour une valeur estimée aujourd’hui de 30 € la tonne de CO2. Ce don demeure bien sûr facultatif et vous pouvez décider de donner entre 0 et 100 % de ce montant, sachant que si vous êtes imposable en France, vous pourrez bénéficier de près de 76 € de réduction d’impôts (66 %) l’année prochaine car ces associations sont reconnues d’utilité publique. En 2023, nous avons ainsi pu collecter près de 5 000 € pour ces associations grâce à vous.
N’hésitez pas à nous interroger sur nos engagements durables et à partager avec nous vos expériences, de vive voix ou en nous contactant par mail à contact@secret-planet.com.
Mot de l'expert
Au cours de ce voyage, nous faisons une immersion dans le village de Huay Pu Keng, dans la région de Mae Hong Son, habité par des peuples réfugiés qui ont fui la Birmanie, connus sous l'appellation collective de Karenni. Ces peuples sont les Kayan, Kayaw et Kayah. Les Kayan sont ceux dont les femmes sont surnommées « padaung » en birman, ce qui signifie long cou, ou « femmes-girafe », surnom donné dans les années 1950 par l’explorateur Vitold de Golish. C'est lui qui a aussi donné le surnom de « femmes-éléphants » au peuple kayah parce que les femmes de ce peuple entourent traditionnellement le haut de leurs mollets dans d’épais rouleaux de fibres végétales laquées. Les femmes kayaw portent traditionnellement des spirales de laiton aux chevilles ainsi que quantités de lourds colliers de différentes formes. La plupart sont chrétiens, d'autres bouddhistes et certains sont restés animistes. Comme nous ne pouvons plus les rencontrer en Birmanie, où la guerre civile fait rage contre la junte militaire au pouvoir, c'est une excellente occasion de rencontrer ces peuples. Comme ce sont des réfugiés, ils sont complètement dépendants du tourisme pour vivre et la première impression quand nous arrivons au village est plutôt de fuir cet environnement mercantile, avec des stands vendant divers artisanats devant chaque maison. Mais l'immersion que nous y faisons permet d'aller au-delà de ces apparences et de vraiment partager et comprendre, surtout entre 16 H 00 et 10 H 00 le lendemain matin, où nous vivons et échangeons avec eux, en immersion.
Pour mieux comprendre cela, il est intéressant de lire l'article du journaliste Vincent Noyoux, paru dans le Figaro Magazine du 18 février 2023 : https://www.lefigaro.fr/voyages/inspiration/voyage...
Entre Chiang Mai et Mae Sot, nous rencontrons aussi différents groupes de Karen, en majorité chrétiens, ainsi que d'autres peuples, tels que les Shan bouddhistes, les Lahu et les Palaung. Nous naviguons aussi sur le puissant et mystérieux fleuve Salouen, originaire du Tibet, qui fait la frontière sur de nombreux kilomètres entre Thaïlande et Birmanie.
Extensions
Parc national de Khao Sok
JOUR 1 : ARRIVÉE AU PARC NATIONAL DE KHAO SOK
Arrivée au parc de Khao Sok, depuis la ville de Ranong, l'aéroport de Phuket ou la gare de Surat Thani.
Transfert/Transport : en véhicule privé
Repas : déjeuner libre (non inclus) – dîner au resort
Hébergement : nuit en resort dans le parc national de Khao Sok
JOURS 2 & 3 : PARC NATIONAL DE KHAO SOK
Centrée autour d’un lac alimenté par la rivière Sok, cette retenue d’eau est surnommée le « Guilin » ou « baie d’Along » de Thaïlande, en raison de son paysage de falaises recouvertes de végétation luxuriante. Nous faisons du kayak et des randonnées en forêt, notamment tôt le matin avec les gibbons.
Transfert/Transport : bateau sur le lac, kayak
Repas : petits-déjeuners au resort – déjeuners pique-nique – dîners au resort
Hébergement : nuits en resort dans le parc national de Khao Sok
JOUR 4 : FIN DE SÉJOUR AU PARC DE KHAO SOK ET TRANSFERT
Dernière matinée dans le parc national de Khao Sok, puis transfert vers l'aéroport ou la gare de Surat Thani, ou vers l'aéroport de Phuket, pour revenir vers Bangkok ou aller ailleurs.
Transfert/Transport : en véhicule privé
Repas : petit-déjeuner au resort - déjeuner libre (non inclus)
Durée de cette extension
4 jours supplémentaires.
Prix de cette extension
À partir de 690 € selon votre date de depart sur une base de 2 à 8 participants.
Immersion et randonnée chez les Karen de Mong Kua et Létongku
JOUR 1 : MAE SOT - UMPHANG
Nous quittons Mae Sot vers le sud par une route de montagne, le long de la frontière birmane, pour rejoindre la bourgade d'Umphang.
Arrêt en chemin dans une réserve naturelle, où nous marchons le long des sentiers pédestres pour admirer les cascades qui s'étagent dans la jungle.
Mode de transfert/transport : en véhicule privé
Durée du transfert/transport : environ 5 h
Distance : environ 180 km
Nombre d’heures de marche : 1 à 2 h
Repas : petit-déjeuner à l'hôtel – déjeuner au restaurant – dîner au restaurant
Hébergement : nuit à Umphang dans un lodge avec jardin au bord d’un ruisseau
JOUR 2 : RAFTING SUR LA RIVIÈRE MAE KLONG ET TRANSFERT VERS MONG KUA
De Umphang, nous rejoignons le bord de la rivière Mae Klong, affluent de la rivière Kwaï, pour embarquer sur un bateau gonflable. Descente en rafting avec deux barreurs par un très beau parcours sauvage sans difficultés. Parfois on aperçoit des singes, des varans et des oiseaux. Nous nous arrêtons pour admirer un arc en ciel sur les cascades tombant de la falaise couverte de mousse. Arrêt aux sources d’eau chaude en pleine nature, avec bain possible, et dégustation d’une boisson au gingembre dans une timbale en bambou.
Au terme de la descente, un véhicule 4X4 nous attend et nous emmène par la route vers le gros bourg de Peung Kleung, frontalier de la Birmanie, loin de tout. Les villageois birman et karen viennent s'y ravitailler. Il est entouré de plantations de poivriers, de jacquiers, durians, de palmiers aréquiers (bétel) et de falaises, une sensation de bout du monde. Parfois on aperçoit un éléphant et son cornac allant débarder les grumes de bois.
Nous continuons par la piste vers le village isolé de Mong Kua.
Mode de transfert/transport : véhicule privé, rafting
Durée du transfert/transport : environ 3 h
Repas : petit-déjeuner en lodge – déjeuner d'un pique-nique – dîner chez l'habitant
Hébergement : nuit chez l'habitant à Mong Kua
JOUR 3 : IMMERSION À MONG KUA
Nous passons la journée complète dans la région de Mong Kua , avec rencontre de la communauté de Ton Talay, qui signifie "source de la mer", parce qu’ici on est à la source du fleuve Mae Moon qui se jette dans le golf de Siam. Cette communauté protège les eaux de ce fleuve en faisant des cultures bio, sans pesticides. Ils utilisent comme engrais un compost à base de pousses de bambou, de guano de chauve-souris et de balles de riz. Ils cultivent aussi du curcuma médicinal. Ton Talay est aussi lié au culte chamanique Telakhon pratiqué par les Karen de la région.
Rencontre avec Lung Sommaï, patriache karen qui est à l’origine d’un projet de protection de la rivière Mae klong, qui prend sa source à Mon Khua. Lung Sommaï a construit une maison communautaire et un centre d’informations sur l’écologie. Nous découvrons la forge pour la fabrication des outils agraires, et le tissage. Bain dans une rivière entourée de rizières.
Nuit chez l’habitant dans une communauté de paysans qui cultivent le curcuma bio vendu pour la médecine traditionnelle.
Repas : petit-déjeuner chez l'habitant – déjeuner d'un pique-nique – dîner chez l'habitant
Hébergement : nuit chez l'habitant à Mong Kua
JOUR 4 : TREKKING DE MONG KUA VERS LÉTONGKU
Nous partons aujourd'hui en trek à travers la forêt profonde pour rejoindre le village de Létongku, situé plus bas en altitude par rapport à Mong Kua. Nous sommes guidés par un pisteur. Pique-nique en forêt au bord d’un ruisseau.
Nous croisons le parcours emprunté par les moines de la forêt qui marchent de Umphang vers Sangklaburi.
Arrivée à Létongku, village de 2000 âmes isolé dans la jungle thaïlandaise, à 1 km de la frontière birmane dans la chaîne des monts Dawna.
NOTA : Il est possible de ne pas effectuer cette journée de marche en faisant un détour en véhicule 4x4, moyennant supplément à payer sur place.
Nombre d’heures de marche : environ 7 h
Repas : petit-déjeuner chez l'habitant – déjeuner d'un pique-nique – dîner chez l'habitant
Hébergement : nuit chez l'habitant
JOURS 5 & 6 : IMMERSION DANS LA RÉGION DE LÉTONGKU
Nous allons au temple de Létongku abritant des défenses d’éléphants sacrées sculptées, puis à l’école pour rencontrer les élèves et les enseignants qui sont pour partie fonctionnaires de la police des frontières. Nous allons aussi au centre de soins. Balade dans le village à la rencontre de familles.
Si les conditions le permettent, passage en Birmanie par une piste utilisée par les Karen des deux côtés de la frontière à travers des plantations de palmiers-aréquiers et de ruisseaux. Nous traversons la rivière Suriya par un pont en bambou. Il y a une heure de marche environ. Un nouveau temple a été construit proche de la frontière thaï où réside le chaman de Létongku et une communauté de fidèles végétaliens depuis 2011. C’est le jour de son anniversaire et c’est donc un jour de fête avec présence de nombreux fidèles. Retour à Létongku et rencontre avec Pa wa ancien disciple du leader spirituel et fin connaisseur du culte chamanique. Bain dans une cascade en forêt.
Repas : petits-déjeuners chez l'habitant – déjeuners d'un pique-nique – dîners chez l'habitant
Hébergement : nuits chez l'habitant
JOUR 7 : LÉTONGKU - PEUNG KLEUNG - MAE SOT
Longue route de retour de Létongku vers Mae Sot. Nous rejoignons d'abord la bourgade de Peung Kleung, frontalière avec la Birmanie, où nous passons un peu de temps.
Puis nous retrouvons un peu plus loin le même itinéraire qu'à l'aller, via Umphang.
NOTA : nous proposons pour ceux qui le souhaitent d'éviter ce long retour par la route vers Mae Sot, puis par la route ou en avion vers Bangkok, en effectuant un trek de 5 jours à travers la jungle des parcs nationaux pour rejoindre la région de Sangklaburi, d'où nous rejoignons Bangkok par la route via Kanchanaburi.
Mode de transfert/transport : en véhicule privé
Durée du transfert/transport : environ 7 h
Distance : environ 245 km
Repas : petit-déjeuner chez l'habitant – déjeuner au restaurant – dîner au restaurant
Hébergement : nuit à l'hôtel à Mae Sot
Durée de cette extension
7 jours supplémentaires.
Prix de cette extension
À partir de 1 790 € selon votre date de depart sur une base de 2 à 8 participants.
Dates et Prix
Veuillez trouver ci-dessous toutes les dates et les prix correspondant à ce voyage. Les prix sont indiqués « à partir de » et peuvent être ajustés selon le nombre de participants et également les vols en fonction de votre date de réservation (Cf. détails dans la fiche technique). Merci de noter que les dates et prix pour les années au-delà de 2024, quand ils sont donnés, le sont à titre indicatif et sont susceptibles de modifications et de réajustements pour prendre en compte la réalité économique du moment.
Aucune date ne me convient !
J'initie une nouvelle dateLe prix comprend
Vols internationaux tel qu’indiqués dans le programme. Les transferts tel qu’indiqués dans le programme. Hébergement tel qu’indiqués dans le programme. Repas tel qu’indiqués dans le programme. Accompagnement tel qu’indiqués dans le programme. Équipement tel qu’indiqués dans le programme. Carnet de voyage tel qu’indiqués dans le programme. Entrées parcs et sites tel qu’indiqués dans le programme.
Le prix ne comprend pas
Les frais de visa. Tous les accompagnements, hébergements ou repas mentionnés « libre » dans le programme. Les boissons et les « extra » personnels. Autres suppléments liés à certaines dates de départ spécifiques, à un nombre de participants inférieur, à votre souhait de « fermer » le groupe de participants, etc. Les assurances complémentaires facultatives, qu'il s'agisse notamment des frais de recherche et de secours, des frais médicaux et du rapatriement, de l'interruption ou de l'annulation de voyage.
Personnalisation
Nous mettons à votre service notre expertise, notre connaissance du terrain, notre créativité, notre expérience, la qualité de nos guides et la fiabilité de nos partenaires pour construire votre voyage à votre mesure. De même, nous ajustons un voyage à vos souhaits dès que vous formez un groupe « fermé », quel que soit son nombre de participants.
Ainsi, sauf votre autorisation, aucun participant extérieur ne se joint à vous et nous pouvons personnaliser votre voyage en l’adaptant à votre rythme, avec les extensions de parcours que vous désirez, un niveau de confort supérieur, certaines activités, d’autres rencontres, etc.
Tout voyage de ce type fait l’objet d’un devis spécifique. Pour nous interroger dès maintenant, nous vous engageons à remplir le petit questionnaire ci-dessous. Un de nos chefs de secteurs reviendra vers vous pour affiner votre demande et vous faire une proposition.