07 mars 2013 - France

Dans l’océan indien, une petite terre française s’emploie à bousculer les clichés habituels des îles tropicales. Ici, la nature a laissé en héritage une extraordinaire variété de paysages. D’exubérante, elle se fait aride, de tropicale elle devient alpestre.

L’île comporte entre 700 et 800 espèces de fleurs dont plus d’une centaine d’orchidées . On y relève près de 230 espèces de fougères dont certaines de tailles gigantesques. Pour le randonneur, c’est un véritable paradis. Le spectacle est permanent, le décor grandiose, sans cesse renouvelé et il jaillit devant nos yeux à chaque détour de sentier.

 

Une histoire tourmentée

Déjà connue des navigateurs arabes, portugais, anglais ou hollandais, qui s’y arrêtaient pour faire provision d’eau et de vivres, elle commence à être mise en valeur par quelques Français, accompagnés de serviteurs malgaches, dont des femmes. Les premiers réunionnais ont donc tous une origine malgache.

A partir de 1715, la Compagnie des Indes Orientales, gestionnaire de l’île jusqu’en 1767, organise la culture du café, qui requiert une abondante main d’œuvre. Une société esclavagiste se met en place. Les plants de caféiers couvrent toutes les pentes de l’île jusqu’au début du XIXème siècle. Girofliers et muscadiers sont également introduits avec succès.

Appelée Dina Morghabine par les Arabes, puis Ile Bourbon par les Français, l'île prend son nom actuel en 1794, en référence à la "réunion des Etats Généraux". En 1803, elle devient l’île Bonaparte, puis Bourbon de nouveau en 1814, après cinq années d’occupation anglaise. En 1848, elle reprendra son nom définitif.

Une vraie révolution industrielle commence en 1815, avec le début de l’exploitation de la canne à sucre, qui supplante rapidement le café sur toutes les zones littorales. L’industrie sucrière saura surmonter toutes les crises pour rester, encore aujourd’hui, le pilier de l’économie agricole insulaire. A Saint-Leu, le Musée Stella Matutina retrace les aventures agro-industrielles de la Réunion.

En 1848, l’esclavage est aboli. Maîtres et anciens esclaves parviennent difficilement à travailler ensemble. L'île recherche de la main d'oeuvre à l'extérieur. Beaucoup des "engagés", travailleurs massivement recrutés en Inde, resteront à La Réunion.

Dans l’océan Indien, une petite terre française s’emploie à bousculer les clichés habituels des îles tropicales. Ici, la nature a laissé en héritage une extraordinaire variété de paysages. D’exubérante, elle se fait aride, de tropicale elle devient alpestre.

L’île comporte entre 700 et 800 espèces de fleurs dont plus d’une centaine d’orchidées . On y relève près de 230 espèces de fougères dont certaines de taille gigantesque. Pour le randonneur, c’est un véritable paradis. Le spectacle est permanent, le décor grandiose, sans cesse renouvelé, jaillit devant nos yeux à chaque détour de sentier.

 

Voyage Grandeur Nature

Concentrées sur un territoire de petite dimension (2 500 km²), ces montagnes abruptes donnent à La Réunion une très forte identité géographique. Le survol de l'île en hélicoptère ou en ULM est époustouflant (en option)

Le Piton des Neiges est le point culminant de l’île : 3 070 m. Ses dernières éruptions remontent à 16 000 ans. Accessible depuis le cirque de Cilaos, le cirque de Salazie ou la Plaine des Cafres, son ascension est classiquement réalisée en deux étapes, la nuit au gîte du Piton des Neiges permettant d'assister au lever du soleil sur le toit de la Réunion.

Accompagnés par un guide français local, nous partons pour des étapes de 5 à 6 heures de marche pour le cirque de Mafate, Roche Plate, le cirque de Cilaos, le Piton des neiges, Belouve. A une latitude de 21° à travers une nature spectaculaire, nous découvrons la magie d’une île en vert et bleu avec des reliefs vertigineux, des volcans, des cirques et des cascades dans un cocktail de saveurs et senteurs tropicales, toute l’émotion d’une île métisse.

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