08 avril 2020 - Himalaya et Inde, Népal

En mars 2008, Maud et Barbara – responsable du secteur Pamir, Pakistan et Kirghizistan chez Tamera – se lancent sur une traversée de l’Himalaya à la rencontre des femmes de ces hautes terres. Pendant un an, seules et en autonomie, elles relateront leurs aventures sur leur blog « Parler d’Elles », puis, au retour, à travers des conférences dans différents festivals et le livre « Himalaya, regard de femmes », dans lequel elle présentent 15 portraits de femmes parmi les multiples aventures partagées avec les femmes et les hommes rencontrés au Kirghizistan, en Chine (Xinjiang et Kham), au Pakistan, en Inde (Ladakh-Zanskar et Sikkim) et au Népal. Après nous avoir partagé les portraits de femmes en Kirghizistan, Barbara nous propose de poursuivre son aventure au Népal, lors d’une traversée intégrale d’ouest en est dans le cœur de l’Himalaya.

Retrouvez ici tous nos voyages et treks au Népal.


Arrivée au Népal


Lorsque nous arrivons aux frontières népalaises, dans le Teraï, cela fait déjà 6 mois que nous progressons à travers les pays de l’arc himalayen. Nous partons dans ce pays avec l’envie de marcher un maximum ; le terrain est idéal pour une traversée de plusieurs mois du Farwest au Solo Khumbu en passant par le Dolpo et les Annapurnas.

Cinq mois... c'est encore court pour explorer tout le pays, mais suffisant pour s’imprégner de la culture, diverse et attachante, et de la beauté de ce pays majeur de l’Himalaya. Lors de nos rendez-vous et sur le chemin, nous avons rencontré des femmes belles et fortes, qui font bouger les mentalités et qui ont sûrement aujourd’hui encore plus de place dans cette société qui a vécu de grands drames ces dernières années.

 

Les « 3 sisters », Pokhara (novembre 2008)

« Les femmes n’ont pas besoin de pitié, mais d’éducation et d’opportunités. »


Lucky et Barbara 


Pokhara, 284 Khahare street, un portail qui grince, une grande maison fleurie, au bord de laquelle une vieille dame sur un banc file la laine à côté d’une petite pancarte « EWN ».

« Les trois sœurs, c'est bien ici ? Oui ! » nous répond la maman, sur un ton assez fier.

C'est Lucky, la fondatrice, qui nous reçoit au siège de l'association, sa maison. La pièce est aménagée pour l'occasion avec de nombreuses affiches, le matériel informatique dans un coin de bureau tandis que de l'autre côté du salon, des canapés permettent de nous mettre à l'aise. Le thé au lait arrive alors que nous commençons l'interview. Lucky, Dicky et Nicky sont trois sœurs, passionnées de montagne et avant tout, trois femmes conscientes de leur chance : « Nous avons eu la chance que n'ont pas toutes les femmes au Népal, celle d'avoir de l'éducation. »

Avec des parents gérants d'une guesthouse, les trois sœurs baignent dans le monde du tourisme depuis leur plus tendre enfance. Lucky, en suivant une formation de guide, se frotte aux a priori de la place d'une femme dans l'univers masculin de la montagne. Déterminée, elle décide alors, avec l'aide de ses sœurs, d'entreprendre un projet autour du trekking réalisé par des femmes. En 1993, le projet est initié avec l'ouverture d'une guesthouse et en 1998, elles créent l'agence de trekking « 3 Sisters Adventure Trekking », composée d'une équipe exclusivement féminine. « Toutes les femmes ont la capacité de devenir guide ou de travailler dans le tourisme, il suffit de leur en donner l'opportunité et les moyens. »

Cette idée, d'abord très mal acceptée dans leur entourage, a suivi son chemin, et en 1999, elles créent l'association non gouvernementale « Empowering Women of Nepal ».

Devant le succès de leur première initiative de former des femmes guides et porteurs, l'association EWN a étendu ses actions autour d'autres axes de développement comme le tourisme, incontournable au Népal. Un moyen pour les femmes de gagner une autonomie financière, mais surtout un statut autre que celui du traditionnel « femme à la maison ». « La vie des femmes est si rude ici, le mariage est souvent arrangé et avec des enfants, de préférence nombreux, il est impossible de poursuivre des études » nous assure-t-elle. 

Elles entreprennent également des actions importantes qui touchent aux droits de l'enfant et de la femme pour éviter, par exemple, le travail des mineurs. « Lorsqu’on est une femme, on grandit avec l'idée perpétuelle que nous sommes inférieures, et ça vous colle à la peau pour toute une vie » dit Lucky.

Depuis, les trois sœurs se déplacent régulièrement dans les villages de l'Ouest Népalais pour sensibiliser les femmes à leur action et leur proposer ces formations. Ce sont en général les jeunes femmes, entre 16 et 35 ans, qui sont concernées, car il est difficile de toucher les femmes mariées avec une famille à charge. Les formations se déroulent en deux temps : une formation théorique de six mois de cours, suivie d'une application sur le terrain, en gardant l'idée de toujours préserver la culture et les traditions.

Une formation coûte environ 500 USD par an et par personne. Ces frais sont totalement pris en charge par l'association dont les financements proviennent principalement des revenus de leur agence de trekking et d'offre hôtelière.

Au résultat, EWN c'est une équipe de 80 femmes en permanence et 454 femmes guides formées depuis 1999 (chiffres de 2008). Par chance, nous avons par la suite rencontré Bhima Sentury, guide pour l’agence, sur le trek des Annapurnas. Elle est radicale, cette formation lui a offert quelque chose qui n'a pas de prix : la liberté !

« J’ai l'impression d'avoir été libérée d'une prison. Pour la première fois de ma vie, je me sens libre de choisir mon existence. » Les randonneurs, eux aussi, apprécient cet échange culturel et préfèrent opter pour cette formule où le voyage devient un geste responsable. L'agence permet d'améliorer la condition des femmes et d'en voir immédiatement les bénéfices pendant le trek. Une formule rassurante et différente. « Grâce à notre guide, nous avons pu rencontrer les femmes des villages, ce qui est habituellement quasi impossible en temps normal » explique un randonneur. Les trois sœurs ont acquis une bonne renommée, et les nombreux prix qu'elles ont obtenus leur permettent d'être sur le devant de la scène en matière de trek sur Pokhara. « Avec une équipe de femmes, on se doit d'être encore meilleures que n'importe quelle agence, car nous sommes attendues au tournant. »

Pour la suite, les trois sœurs ont prévu un centre de formation qui propose différents domaines d'activités. « Cet endroit leur permettrait de découvrir plusieurs domaines et de pouvoir choisir de faire ce qu'elles aiment, ce qu'elles veulent de leur vie. »

La liberté, c'est avoir le choix. Une notion importante aux yeux de Lucky, Dicky et Nicky. L'information, l'échange et surtout l'envie qu'elles ont de faire prendre conscience aux femmes de leurs potentiels sont le fil conducteur de leurs actions. « J’aime changer les femmes, les pousser et leur prouver qu'elles peuvent aller de l'avant. » Avec des femmes comme elles, des personnes qui développent tant de force, on ose espérer que l'avenir des femmes népalaises va évoluer.
 

  
© Barbara Deliere et Maud Ramen

 

Women’s Foundation, Katmandou (décembre 2008)

« À Katmandou, notre centre d'hébergement est un lieu sûr et accueillant
pour toutes les femmes et les enfants qui ont survécu à la violence. »


© Barbara Deliere et Maud Ramen


Nous avions rendez-vous avec Tara au siège de l'association de Katmandou à 10 h 30 ce matin, mais cette dernière ne pourra venir, occupée à gérer un nouveau centre d'hébergement pour les femmes en difficultés.

Toujours accompagnées d’un thé au lait, c’est dans une ambiance plutôt sympathique et décontractée que trois jeunes femmes nous en disent un peu sur elles et leur rôle dans l'association, lorsque Renu Sharma, la fondatrice, arrive en trombe. Elle est occupée, « busy-busy », dans dix minutes il y a un meeting sur la mise en place d'un nouveau programme de formation. A priori, nous tombons mal aujourd'hui !

Aussitôt, c'est Pratikchha, la petite dernière arrivée au siège au poste de coordinatrice, qui est chargée de nous faire faire la visite avec les explications. Nous voici embarquées et après vingt minutes de taxi, prêtes pour découvrir quelques-uns des sites et programmes de « Women’s Foundation ».

« Women’s Foundation », est une organisation non gouvernementale créée en 1988 par un petit groupe de femmes concernées par les injustices dans leur pays, principalement au regard de la pauvreté dans les zones reculées et des violences conjugales. Au siège, à Katmandou ce sont environ 20 personnes qui travaillent. Mais la fondation a aussi des actions sur neuf autres districts que celui de la capitale, et ce ne sont pas loin de 3 000 membres et volontaires qui travaillent toute l'année.

Tout semble très organisé et nous apprenons que treize programmes précis sont mis en place pour atteindre les objectifs de sensibilisation, formation et assistance, afin de secourir ces femmes exclues, battues, violées, kidnappées, forcées à la prostitution ou à l'esclavage.

Nous marchons un peu dans la banlieue de Katmandou avant de nous arrêter devant un portail blanc. On l'ouvre... rien. Puis une, deux, trois têtes d'enfants nous remarquent. Pas apeurés, au contraire très excités, ils courent vers nous. La petite école que l'on visite est pleine de vie : chants, jeux... les enfants très demandeurs ne lâchent plus nos mains et nos cous. Radha, la principale de l'école, nous y accueille et nous montre fièrement le travail qu'elle réalise avec eux. C'est une femme passionnée par son métier et totalement engagée dans son rôle d'éducatrice : « Les mamans savent bien que leurs petits se sentiront ici comme dans la famille et grandiront avec de belles images dans leurs têtes. »

La scolarisation étant payante au Népal, les familles pauvres et les femmes qui travaillent peuvent donner ici aux enfants une chance d'apprendre, et de s'épanouir un peu plus.

Il faut savoir que l'éducation est un réel problème dans le pays. Seulement 53 % de la population népalaise sait lire et écrire, et sur la population des femmes, ce sont 70 % d’entre elles qui sont illettrées. C'est pourquoi la fondation veut donner une grande place à la formation et l'enseignement. Elle propose donc aux jeunes filles un cursus et, à ce jour, a permis à trente d'entre elles, de poursuivre des études supérieures à l'université.

En tant que fondation pour les droits de la femme, l'association organise aussi des séminaires, groupes de travail, théâtre de rue sur le thème des droits de l'homme, afin de sensibiliser la population, mais surtout, en vue de faire avancer les choses en matière de protection des femmes au Népal.

« Certaines lois sont encore intolérables ! ». La fondation montre ainsi du doigt les abus encore trop fréquents liés à de vieilles pratiques sociales inacceptables. La pire des atrocités étant « la chasse aux sorcières ». Cela commence par des accusations sans fondement, puis s'ensuit toute une série de violences et de tortures qui se terminent souvent par la mort de ces femmes qui n'ont pas eu le droit à la parole.

Plus loin, nous passons devant la pharmacie que WF a développée. Directement dans l'enceinte médicale, Shanta tient le petit office du rez-de-chaussée et délivre depuis six ans les médicaments gratuits comme les consultations.

De son côté, enfin, Harka assure avec vigueur le fonctionnement de la coopérative de Katmandou. « Maheela Dhaka Industry » créée en 2004, emploie 200 femmes pour fabriquer des écharpes en pashmina, exportées partout dans le monde. Cela permet la réinsertion des femmes par le travail et la formation artisanale. Elles gagnent ici un bon salaire et retrouvent une vie sociale. « Nous leur proposons des formations et du travail, car le plus important pour ces femmes exclues est de pouvoir devenir autonomes financièrement et rapidement. »

Vu l’intensité du travail mis en œuvre, comme dans toutes les structures que nous avons visitées jusqu'ici, nous les laissons en les remerciant chaleureusement. Non seulement pour nous avoir montré leur travail, mais aussi pour avoir passé du temps avec nous et témoigné avec sincérité autant d'enthousiasme et de vaillance devant des situations qui n'ont plus lieu d'être de nos jours.
 

  
© Barbara Deliere et Maud Ramen

 

Hôpital Pasang Lhamu, Nicole Niquille, Lukla (janvier 2009)

« Selon les vœux de la défunte Pasang Lhamu et de Nicole Niquille,
les accouchements sont entièrement gratuits et pris en charge par l'hôpital. »


© Barbara Deliere et Maud Ramen


L'hôpital de Nicole Niquille et Pasang Lhamu a une consonance particulière pour nous. Pasang Lhamu est le fil conducteur de notre projet. Entièrement dévouée à la cause des femmes, son engagement l'amena à devenir la première femme népalaise à avoir atteint le sommet de l'Everest en 1993. Elle n'est malheureusement jamais revenue de cette expédition, surprise par une tempête lors de la descente.

C'est lors de la traversée Chamonix-Zermatt en hiver 2007, une grande classique de ski de randonnée, que Maud entend parler de l'hôpital Nicole Niquille. Interpellée par les magnifiques photos de la vallée du Solu Khumbu affichées dans le refuge, Maud le sent, un voyage commence. Alors assurément, il nous fallait aller leur rendre visite sur place.

Depuis Katmandou, où nous organisons notre trek vers le Solu Khumbu, nous apprenons que Nicole est rentrée en Suisse, dans son auberge du lac de Tanay pour la haute saison. Elle nous propose néanmoins de visiter l'hôpital et d'y rencontrer l'équipe locale qui est autonome, et reprend progressivement les responsabilités en matière de suivi et de gestion.

L'hôpital, légèrement sur les hauteurs, surplombe la piste aérienne. Agréablement localisé, de l'extérieur comme de l’intérieur, il est parfaitement neuf. Mais comment un si bel établissement s'est retrouvé au milieu de villages isolés à plus de 3 000 mètres ?!

Nicole devient, après deux ans de formation, la première femme guide de haute montagne en Suisse en 1986. Elle connaît parfaitement le Népal pour y avoir effectué une quinzaine de voyages et a participé notamment à une expédition à l'Everest. Elle entretient avec ce pays et ses habitants des relations fortes, et se lie d'amitié avec Ang Gelu Sherpa, le frère de Pasang Lhamu, qui était cuisinier dans son auberge en Suisse. En 1994, un accident grave prive Nicole d'une partie de sa mobilité et sa vie prend un tout autre tournant. Passionnée par la montagne et ce pays qu'elle affectionne plus que tout, ces deux éléments restent le fil conducteur de son existence. En 2003, elle entreprend la construction de l'hôpital de Lukla avec l'aide de la fondation Pasang Lhamu qui reçoit ses premiers patients le 9 avril 2005.

Comme dans la majorité des villages reculés de haute montagne, extrêmement difficiles d'accès, la santé est un réel problème. La médecine est souvent inexistante ou pratiquée par des chamans ou des amchis , médecins soignant avec des remèdes traditionnels à base de plantes, qui ont bien quelques bonnes pratiques, mais pas toujours le traitement adéquat, voire inexistant, en matière de prévention et de contraception.

Le fait est que le taux de mortalité infantile et maternelle au Népal est le troisième des plus élevés au monde. Pour 100 000 accouchements, 750 femmes décèdent et 5 900 enfants meurent à la naissance ou durant leur première année d'existence. Les conditions dans lesquelles les femmes accouchent à la maison sont plus que précaires, et l'hygiène est inexistante. Le cordon ombilical est souvent coupé avec un morceau de bois et la plaie soignée avec de la bouse de yack fraîche, généralement utilisée pour désinfecter les blessures !

Lukla est un petit village, point de départ pour tous les treks vers la vallée du Solu Khumbu. Principalement relié à Katmandou par avion, il est ainsi un terrain parfait pour l'hôpital, car l'aéroport permet de transporter des médicaments et matériels et transférer les malades par hélicoptère pour les cas d’urgences très graves. Même si, au prix du transfert, 650 € (6 500 roupies népalaises), les touristes en proie à de gros problèmes sanitaires, en sont radicalement le plus souvent les consommateurs.

Il fait frais, mais le soleil réchauffe nos joues rapidement. Il est encore tôt et les consultations ouvrent à partir de 9 h 30. Les deux employés qui ont passé la nuit ici nous reçoivent avec un thé au lait pour la visite des locaux.

Sarita Shrestha et Ndaya Karki sont tous les deux médecins. Sarita est tout juste arrivée hier, après une formation en Ukraine, tandis que Ndaya pratique ici depuis plus de sept mois. Entre les docteurs, nurses, cuisiniers, réceptionnistes, ce sont seize personnes qui travaillent ici. L'hôpital ne prend les consultations que la journée, mais les deux médecins et une nurse se tiennent prêts à tout autre moment pour un accouchement ou une urgence.

La visite des lieux nous surprend. L'hôpital est impeccable, flambant neuf, et l'équipement semble n'avoir encore jamais servi. Il existe de nombreuses salles dans l'hôpital : salle d'analyses, salle de médicaments, salle d'archives, salle de repos pour les hommes, salle de repos pour les femmes, salle de repos postopératoire, bloc opératoire, salle de préparation à l'accouchement, salle d'accouchement, salle de repos après l'accouchement, salle de consultation, salle de planning familial…

Bref, une liste interminable, et ce matin, tout est vide, aucun malade !

Et pourtant, au niveau des actions la liste pourrait être aussi longue que l'équipement. L'hôpital reçoit en moyenne vingt-cinq patients par jour et cela monte même à quarante patients en période touristique, car les randonneurs viennent nombreux pour reprendre un peu d'oxygène ! Les principales maladies traitées sont d'ailleurs des problèmes d’altitude, des problèmes de digestion et dysenteries, des troubles du foie, des infections liées à des plaies mal soignées, et des blessures de femmes battues.

Un centre de vaccination a été créé en 2006 pour les maladies infantiles : la polio, la tuberculose, entre autres, et un planning familial a été mis en place. Enfin, certains « camps » sont régulièrement organisés avec des médecins spécialisés, pour les problèmes d'orthopédie et les nombreux problèmes ophtalmologiques. 

Bien entendu, tout cela n'aurait pas de sens si des médecins ne travaillaient pas aussi assidûment sur la prévention et le conseil sanitaire, notamment concernant le suivi de la maternité et l'accouchement. Ils se rendent régulièrement dans le village de Lukla, ainsi qu'aux alentours, et depuis l'hôpital accueille cinq à six accouchements par mois. Une consultation coûte 50 roupies à un patient, médicaments compris, et « selon les vœux de la défunte Pasang Lhamu et de Nicole Niquille, les accouchements ainsi que les frais qui y sont liés sont entièrement gratuits et pris en charge par l’hôpital ».

C'est d'ailleurs là que l'avenir de cet établissement aux moyens éloquents prends tous son sens. Démesurés à première vue, ils seront à leur juste valeur dans le futur. En attendant, à 9 h 30, les premières patientes font déjà la queue pour les consultations.
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© Barbara Deliere et Maud Ramen

 

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Maud et Barbara