11 janvier 2013

Les Azéris, les Arabes, les Assyriens, les Afghans, les Bashkirs, les Iraniens, les Kazakhs, les Karakalpak, les Kurdes, les Lezgins, les Ouzbeks, les Tajiks, les Turkmènes et les Kirghiz célèbrent cette fête le jour de l’équinoxe de printemps. Les différentes pays d'Asie Centrale appellent distinctement cette fête. Les Kazakhs l’appellent « Naouryz ». Les Tadjiks - « Gulnavruz ». Les Tatars - "Nooruz" ou "Nardugan", et les Kirghiz -"Noorouz"ou encore Nawrouz pour les ouzbek.

    


Cette fête est l’objet de nombreuses traditions. A la veille de Noorouz il est nécessaire de faire la paix pour tous ceux qui étaient en désaccord. Il faut payer les dettes, et surtout, être dans un bon état d'esprit pour que tous les ennuis passent loin de votre maison.


Traditionnellement, pour « Noorouz » la famille se réunit. Pour célébrer le « Noorouz » les gens couvrent une vaste table, appelée "dastorkhon", et servent le plat principal national qui est le « Sumölök ».  Le plat principal est fait à base de farine et de germes de blé et épices ainsi que des pierres. Habituellement, le plat est cuit dans de grands chaudrons au feu naturel. La préparation d'un plat principal est habituellement accompagnée d'un certain nombre de traditions, des chansons et des danses. La personne qui trouvera dans son plat cette pierre spéciale aura le bien-être pour toute sa famille dans l’année à venir.
La préparation d'une quantité importante de nourriture symbolise la prospérité et l’abondance de la famille. Le jour de fête, les gens s’échangent des sucreries souhaitant une nouvelle année douce et heureuse comme ces bonbons. Sur la table vous pouvez également trouver les plats comme le plov (le plat du riz), le shorpo (le soupe de la viande et des légumes), la viande ovine et le samsa.
Dans chaque pays il y également la différence dans les plats et les traditions. Par exemple les Kazakhs et les Kirgiz ainsi que les ouzbeks au jour de la fête fumigent leurs maison avec des branches de l'archa (genévrier), qui symbolise l'expulsion des mauvais esprits. Les Ouzbeks ont un plat spécifique qui s'appelle le kok-samsa – les galettes farcies avec des légumes verts et des jeunes pousses des herbes de la steppe. Les Tadjiks préparent le shashlyk (les brochettes de moutons) et le plov sucré du riz ou des autres céréales pour souhaiter une année « sucrée » et plein de l'abondance.

 


Sur les places et dans les parcs des défilés et festivités folkloriques, des bazars, des spectacles sportifs à cheval ainsi que des combats des Akins (poètes kirghizes et kazakhs) sont organisés. Le vainqueur du concours poétique est celui qui compose et récite les meilleurs vers.
Sans aucun doute, le Nouvel An est une des fêtes les plus attendues, vives et mystérieuses pour tout les peuples. Nous vous emmenons ainsi que coeur de cette effervescence et partager ces rituels ancestraux qui perdurent avec le temps.