04 mai 2016 - Afrique, Éthiopie, Namibie, Témoignages

Sur un voyage particulièrement rare ou emblématique, nous vous livrons les paroles de nos clients, prises à chaud à leur retour de voyage. Elles sont spontanées et livrées telles qu’elles nous ont été transmises. Pour ce « paroles de participants », Jean-Marc, Marina, Camille (12 ans) et Samuel (9 ans) ont accepté de nous parler de leur voyage en Namibie en avril dernier.

 

Pourquoi avoir choisi la Namibie ?

Marina : L’aspect immersion dans la nature.

Jean-Marc : Le désir de découvrir des animaux en liberté, des paysages que je supposais magnifiques, l’originalité du voyage appuyé sur une organisation conséquente - car on ne va pas en hors-piste dans le désert sans un guide performant et des précautions minutieuses.

Camille : J’aime depuis toujours les animaux et lorsque mes parents m’ont parlé de ce voyage j’ai été très attirée d’aller voir les animaux en liberté, dans leur milieu naturel. Et puis, l’Afrique, la savane c’est du rêve. J’avais juste peur d’avoir trop chaud et j’ai eu chaud ! Mais ce n’est pas grave car on n’a pas marché énormément et jamais quand il faisait très chaud.

Samuel : Lorsque j’ai appris que je pouvais aller en Afrique avec ma tante, j’ai regardé mon globe et me suis dit : « je vais aller dans le désert, ça va être beau ». J’étais très content et j’ai bien préparé cette aventure : le chapeau, les lunettes de soleil, la lampe frontale, etc. Là-bas, je savais que les animaux n’étaient pas emprisonnés et quand je serai grand je voudrais être dans la Brigade verte - alors c’était très bien !

 

Comment avez-vous trouvé le pays ?

Jean-Marc : Intéressant à tous les points de vue: rien d’une basse-cour et beaucoup d’animaux, d’oiseaux, des paysages exceptionnels, superbes et variés - depuis les fleuves et grandes chutes du nord aux dunes rouges et rochers du sud. Un pays immense et surprenant.

Camille : J’ai beaucoup aimé découvrir la Namibie en 4X4, avec de petites marches. Pendant les marches, on apprenait aussi à découvrir des plantes très bizarres, des arbres; et puis, c’est la première fois que je faisais de la piste et nous avons pu voir toutes sortes de paysages; c’était différent chaque jour: des rivières et des cascades, du désert, de la forêt, de la brousse… et pendant la sortie en mer, les otaries montaient sur le bateau et un pélican nous a accompagnés ; nous avons aperçu les dauphins aussi.

Samuel : Je ne me suis jamais ennuyé car un peu partout les paysages sont jolis. Il n’y a pas un seul endroit que je n’ai pas trouvé bien ! J’ai appris énormément de choses sur la nature et son histoire. Et puis, on voyait beaucoup d’animaux et on les cherchait avec leurs traces. J’ai appris à reconnaître les empreintes des rhinocéros, des éléphants, des girafes, du lion, des zèbres, des impalas...à reconnaître le cri de la hyène la nuit. On a beaucoup roulé sur des pistes difficiles, traversé des rivières où il fallait mettre des branches de palmiers pour passer et ça c’était trop chouette et la vraie aventure !

 

Sur la dimension de Safari, qu’étiez-vous venus chercher ?

Marina : Voir ces animaux (de légende) en liberté.

Jean-Marc : Un voyage dans la nature, hors des pistes battues

Camille : Je ne savais pas ce que c’était un safari mais c’est mieux que le zoo ! Non seulement les animaux sont libres et naturels mais en plus, j’avais immédiatement des explications sur leur vie, leurs formes, leur nourriture et leurs chasses, leurs rapports entre espèces...et nous pouvions les observer tranquillement, tout le temps qu’on voulait, sans les déranger.

Samuel : J’ai surtout appris comment les animaux vivaient en liberté : qui était le plus fort, le plus rapide (c’est le guépard mais j’ai été un peu triste qu’il ne soit pas très endurant), qui attaquait qui, comment ils circulaient dans le désert à la recherche de leur nourriture car parfois, il n’y a vraiment presque rien qui pousse ! J’ai appris à reconnaître des étoiles et j’ai dormi à la belle étoile quand le guide était d’accord : « trop génial ! ». Il y avait des étoiles filantes...

 

Qu’avez vous trouvé, appris ou Retenu ?

Marina : De nombreux animaux dans leur cadre de vie, il est donc possible de préserver des territoires pour respecter sa faune quant un pays en a la volonté. Des espaces très variés au long de la route.

Jean-Marc : Tant de chose sur la nature, les animaux, les plantes, les formations géologiques de cette partie de l’Afrique ...

Camille : ...que la marmotte est proche de l’éléphant (rires). Et puis, j’ai rencontré des Himbas, dans un de leurs campements nomades ; j’ai découvert ce mode de vie et j’aime bien leurs cases ; j’aimais bien aussi comme les femmes étaient : l’ocre et le beurre sur le corps, leur coupe de cheveux en sortes de longues tresses enduites... je ne veux pas être comme elles bien sûr mais elles sont très belles. J’ai retenu aussi - il faut le dire car c’est important - qu’il y a des braconniers qui font des choses horribles aux animaux, qui mutilent les rhinocéros et qu’il faut aider à lutter contre eux. Il faut absolument défendre les animaux car ils deviennent de plus en plus rares.

Samuel : Je sais faire des sifflets avec l’ivoire végétal des palmiers et les graver...Je me souviens de nombreuses histoires sur les animaux et je suis surpris qu’il existe autant de sortes d’antilopes et quand même très différentes par leur taille, leurs cornes, ... Tout le monde vit ensemble car c’est la nature. Il y a même des zèbres qui sont passés derrière un lion mais comme il avait déjà mangé, il n’a pas bougé. Et vraiment, tous les animaux sont aussi beaux l’un que l’autre, ou passionnants. Les petits comme les grands. Je trouve que c’est très curieux, par exemple, que la femelle hyène soit plus grande que le mâle... Mon animal préféré est le coyote alors là-bas, c’était le chacal ; un nous a suivis, on dirait qu’il mangeait de l’herbe mais et il a essayé de s’approcher par derrière. J’ai vu un éléphant : il avait une grande coulée sombre près de l’œil et il nous a intimidés.

 

Quelles sont les découvertes ou rencontres qui vous ont marquées au cours de ce voyage ?

Marina : La tranquillité de ces animaux non en danger, leur variété, certains paysages de savane arbustive, d’une harmonie rare.
Jean-Marc : Il y a l’équilibre de la nature et sa beauté animalière gracieuse et diversifiée; lorsque les fauves sont rassasiés, ils sont calmes, les girafes sont belles et craintives mais assez curieuses finalement, les zèbres sont drôles ...

Camille : Nous avons survolé en avion la côte: c’était très bien, très joli.
Nous avons souvent vu des éléphants en troupeaux au point d’eau ou peu nombreux, ou seul - un pacha qui a fait semblant de nous charger dans le désert.
Le ciel était splendide et les bivouacs (sous la tente, parfois à la belle étoile) c’était sauvage et chouette.

Samuel : J’ai bien aimé le petit avion et les paysages. Avant de partir, je croyais qu’il n’y avait que des Himbas en Namibie ; je ne pensais pas qu’il y avait autant de gens « civilisés » et j’ai été étonné de visiter une école au milieu de nulle part où il y avait 400 élèves et 40 professeurs. Je ne pensais pas que ça existait. Et puis, je ne connaissais pas les oryx ni les springbok, ni ne savais qu’il y avait plusieurs espèces de zèbres et de rhinocéros.

 

Pour vous, quels ont été les temps forts de ce voyage ? Une anecdote ?

Marina : Le rhinocéros, le troupeaux d’éléphants au bain, mais aussi plein d’autres découvertes d’animaux, des rencontres très rapprochées où on a quasiment un contact,  bref, un voyage plein de temps forts. Certains lodges également, tout à fait intégrés dans une belle nature et la respectant. La rencontre également avec des villageois Himbas, tous plein de tranquillité, de santé. Et aussi d’autres « passants » ou locaux, pour lesquels la valeur Nature a un vrai sens, ça fait plaisir.

Jean-Marc : Tellement de moments forts...

Camille : Il y en a eu beaucoup... j’aimais voir les autruches: leurs pattes, leurs courses et elles sont faciles à reconnaître entre mâle et femelle. Mais il y a une scène qui a été très forte pour moi. Il y avait trois jeunes lions qui se reposaient au soleil couchant, ils étaient puissants mais paisibles; et puis, un rhino est arrivé droit sur eux, on entendait sa respiration dans le calme du soir; c’était intense et toute la savane paraissait suspendue à ce souffle ; les lions se sont levés et se sont mis aux aguets.

Samuel : Il y a trop d’anecdotes importantes. Je suis quand même monté sur la deuxième dune la plus grande et j’ai bien vu tout le paysage : magnifique ! Là-haut, nous n’étions que nous et c’était vraiment haut !

 

Repartiriez–vous dans un voyage de même nature en Afrique australe ou de l’est ?

Marina : Bien entendu, avec un vrai guide naturaliste comme nous avions.

Jean-Marc : Oui, avec ce type d’organisation qui a su calibrer le temps, les alternances bivouacs sauvages/campements aménagés/lodges de grande qualité, une cuisine impeccable et adaptée... Je n’étais pas habitué au confort rustique des bivouacs mais finalement, c’était la possibilité de vivre en pleine nature. Je repartirais aussi durant une période plus fraîche car il faisait quand même chaud pour moi !

Camille : Oui, j’étais très contente de découvrir l’Afrique comme ça ! Je ne m’attendais pas à ce que ce soit comme ça; je croyais qu’il n’y avait que du désert mais c’est très varié avec la liberté pour les animaux.

Samuel : La réponse est facile : « oui ».  Je ne voulais plus rentrer de toute façon.

 

Un dernier mot avant de se quitter ?

Marina : C’était un voyage extraordinaire et très bien encadré par le guide. La présence des enfants a été aussi agréable : fraîcheur de la curiosité, dynamisme, participation aux tâches des bivouacs. Une semaine de plus ç’aurait été sympa !

Jean-Marc : Je ne peux que conseiller un tel voyage mais...avec un guide comme nous en avions qui a su nous immerger aussi par ses explications et ses mots dans la vie de la nature.

Camille : C’est mon plus beau voyage, de magnifiques vacances. Mes parents n’étaient pas avec moi mais je ne me suis jamais sentie en insécurité. Il y avait une bonne organisation pour tout.

Samuel : S’il y a des enfants qui peuvent aller là-bas, je le leur conseille. Il faut y aller tout de suite avec notre guide parce que c’est trop bien. Il m’a vraiment appris beaucoup de choses.


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