POLYNÉSIE — LE SOUFFLE DES ORIGINES
Le premier homme fut un rameur. Il lança sa pirogue sur les eaux calmes du commencement. Et la mer lui parla : “Ne cherche pas la terre, cherche ton horizon". Mythe polynésien de la pirogue primordiale.
Nous sommes dans « le pays des nombreuses îles » (Polynésie), tel qu'au XVIIIe siècle Charles de Brosses appela les archipels épars dans le Pacifique sud : des myriades d'îles reliées entre elles par la mer, la langue et la culture, par la mémoire. La Polynésie française appartient à une civilisation océanienne immense, un triangle de 45 millions de km² d'océan entre Hawaï (nord), la Nouvelle-Zélande (ouest) et l'île de Pâques (est). Austronésiens, héritiers d'une migration maritime exceptionnelle, partis sans doute de Taïwan il y a environ 5000 ans, leur pratique et maîtrise de la navigation sont fondées sur l’observation du ciel, les constellations, les reflets de la lune sur les vagues, des vents et des oiseaux. La mer est le corps du grand Dieu qui respire et qu'il faut consulter avant toute entreprise : Tagaroa, matrice originelle, profondeur sans rivage, le ventre obscur d’où sortent les îles et les hommes.
Nous vous emmenons dans son vaste univers d'atolls, de plages éblouissantes et de volcans, entre la mémoire des explorateurs et l'émerveillement d'artistes, entre culture vivace et traditions artisanales et gastronomiques, entre archipels rares et esprits de la mer.
Depuis plus d'un an, notre offre de voyages en Polynésie est en mode « sur mesure » : la combinaison entre archipel et archipel, entre île et île n'est certes pas infinie, car elle dépend souvent des dessertes aériennes, mais... Chacun peut néanmoins orchestrer ses désirs et nous soumettre son rêve : entre « classique » (Bora-Bora, Moorea, ...) et confidentialité de certains atolls, entre plongées et randonnées, entre farniente et ateliers artisanaux. Notre site suggère des parcours et vous pouvez trouver, à la fin de notre blog, un cahier pratique pour l'organisation de vos voyages.

Paysage de Polynésie ©Jean-Marc Porte
Les origines du peuple polynésien
Héritiers d’une extraordinaire aventure humaine - celle des navigateurs austronésiens partis d’Asie du Sud-Est il y a près de trois millénaires, les Polynésiens, guidés par les constellations, interprétant les vents et le vol des oiseau ont peuplé peu à peu l’immensité du Pacifique. De l'expansion austonésienne ont émergés les grandes aires culturelles d’Océanie : la Mélanésie, la Micronésie et, au cœur du triangle formé par Hawaï, l’île de Pâques et la Nouvelle-Zélande, la Polynésie.
« Dans les ténèbres profondes, la vie s’éveilla ; des ténèbres vint la lumière, et la mer enfanta la terre. » Ainsi les mythes racontent que terres et homme sont nés de la mer et partout, une relation sacrée unit l’homme à l’océan - le moana - perçu comme la matrice originelle et la demeure des ancêtres.
Langues parentes, similitude des tatouages et des temples de plein air, les marae, témoignent de l'unité culturelle de ces hommes nés aussi des étoiles : un peuple dispersé sur des milliers de kilomètres, mais habité d’une même vision du monde.

Requins de Moorea ©Misha Martin
La Polynésie française se déploie sur un territoire maritime immense (4,5 millions de km2). Composée de 5 archipels porteur chacun d’une identité, d’une géographie et d’un imaginaire propres, ses terres émergées restent rares et précieuses - seulement 4000km2 . Nous vous proposons de composer votre voyage entre les îles de la Société, les Tuamotu, vaste constellation de 75 atolls coralliens, l’archipel très à l'écart des Marquises aux îles abruptement dressées sur l'océan, celui des Gambier et des Australes.

Carte française - début du XIXᵉ siècle situant les archipels polynésiens dans l'océan Pacifique ©Gallica / BnF
Les explorateurs : une découverte et des rencontres émerveillées
Pour les Européens du XVIIIᵉ siècle, la Polynésie fut d’abord un mirage. Ainsi écrit Bougainville, découvrant La Nouvelle Cythère (Tahiti) en 1768 : « À peine eûmes-nous jeté l’ancre, que des pirogues remplies d’hommes et de femmes accoururent à nous. On nous apporta des cocos, des bananes, des ignames et des cochons. Les femmes, couronnées de fleurs, se pressaient sur nos bords ; elles nous accueillaient avec des marques de joie. Tout respirait l’innocence et la joie. » Et James Cook, de lui faire écho dans l'émerveillement « Ces insulaires ont une conduite pleine de bienséance ; leurs gestes sont mesurés, leurs paroles douces. »
Les légendes des îles évoquaient bien avant la venue des explorateurs, celle d’étrangers et, du coup, les Polynésiens reconnurent dans les figures des navires européens les messagers du monde des esprits de leurs mythes. Ils étaient curieux et cérémoniels mais parfois prudents, impressionnés par la peau blanche, 'immensité des bateaux, le métal perçu comme un matériau surnaturel ainsi que les armes à feu, ...
Lorsque les navires repartaient, des marins restaient parfois dans les îles, charmés, fascinés et presque toujours ... adoptés par les insulaires. De cette façon, les mutins du Bounty s’établirent à Pitcairn avec des femmes tahitiennes, fondant une communauté métissée.
Les uns désiraient un paradis et crurent le trouver; ils crurent aussi - à tort - que les autochtones les prenaient pour des dieux! Les îliens abordaient ces êtres extraordinaires comme les amis de leurs récits et leur firent bon accueil.

Dans son Journal, croquis de Bougainville de son navire La Boudeuse
Les artistes et poètes de l’exil polynésien
Ce monde lointain et "idéal" ensorcela aussi des artistes et Gauguin et Brel reposent non loin l'un de l'autre au Cimetière du calvaire aux Marquises. En 1891, à 43 ans Gauguin s'embarque pour Papeete « pour être calme, pour être débarrassé de l’influence de la civilisation. » (Noa Noa). Il est au sommet de sa gloire et en quête de nouvelles sensations. Mais l'enthousias me initial est déçu car le monde qu'il découvre est déjà blessé et il écrit : « Les dieux s’en vont. Les hommes prient d’autres dieux, étrangers. Et moi, je peins ce qui s’efface. ». Revenu en Europe en 1893, il repart pour les Marquises aux ambiances plus originelles en 1901. Les "gauguines" dans leur quotidien (les femmes polynésiennes peintes) ont immortalisé le temps lent et la chaleur, les mystères d'un univers où le désir est déjà nostalgie, où l'esprit enveloppe les corps dans le rêve et la mémoire du "sens perdu".


Gauguin
Manaha no atua (céramique)
Te tiai na oe ite rata? (peinture)
En 1903, Victor Segalen, médecin et poète, prolonge la même quête d’un ailleurs intérieur et entend aux Marquises « le bruit d’un monde englouti ». Pour lui, la Polynésie devient une méditation sur la perte, le sacré et l’altérité et un drame spirituel car « La beauté ici n’est pas celle des fleurs, mais celle du silence qui subsiste après les dieux. » (Journal des îles). Un peuple ancien et sublime fait retrait en douceur : « Ce peuple n’est pas mort : il s’est retiré. Il demeure dans les pierres levées, dans le vent des vallées, dans le souvenir de quelques gestes.» Ainsi, comme pour le peintre, la Polynésie n'est pas un décor exotique et pittoresque mais le temps et l'espace d'une mémoire de l'origine - cette origine qui n'est jamais que l'objet d'un souvenir de l'âme.
Un demi-siècle plus tard, Jacques Brel part se réfugier dans le silence des Marquises. Installé à Hiva Oa en 1975, il écrit : « Ici, on vit lentement, on ne cherche rien. Les visages ont le poids du temps et de la paix. On regarde la mer et on apprend à se taire. ».

Les archipels confidentiels
La Polynésie se résume souvent à des images de lagons turquoise et des hôtels sur pilotis, au farniente bleu et blond entre mer et plages et quelques îles emblématiques comme Tahiti et Bora Bora. Mais il y existe des lieux plus secrets et préservés, où passe un souffle ancien. Terres discrètes, éloignées des routes touristiques, elles offrent des balades dans les massifs verts, des sites religieux tranquilles et la rumeur de l'océan sur les récifs.
Dans les Australes, le temps se déroule lentement. Les villageois cultivent leurs lopins, les falaises de corail abritent des grottes funéraires tournées vers la mer et où nichent les pétrels (Rurutu). Rapa, isolée et verdoyante, tout au sud, vit dans un rythme communautaire ancien, presque hors du monde, protégée par son isolement.
Petite île douce et circulaire, Rimatara vit au rythme des vergers, des montagnes basses et des chemins bordés d’hibiscus. Elle abrite l’un des trésors les plus fragiles du Pacifique : le ‘Ura, ou Lori de Kuhl, petit perroquet rouge et vert aux plumes d’un éclat presque irréel; endémique des lieux, il est très protégé par ses habitants qui le considèrent comme un symbole de résistance aux aléas de la modernité; ils ont interdit l’introduction des rats et autres prédateurs et veillent sur la forêt comme sur un héritage sacré.
Aux Tuamotu, constellation d’atolls s'offrent des silences comme à Fakarava ou de Tikehau; les lagons sont si vastes qu’ils semblent respirer. Un missionnaire du XIXᵉ siècle y écrivait : « L’eau est plus vaste que le ciel, et la parole se dit en nuances de bleu. » Certains atolls n’accueillent que quelques dizaines d’habitants : Arutua, Anaa, Marokau, Hao ou Tatakoto sont des cercles étroits de sable et de cocotiers autour d’un lagon immense où se lisent les variations de la lumière.

Rêve de Polynésie © Tamera
Les Gambier ont l’atmosphère singulière d’un archipel quasi monastique : églises en pierre, monastères restaurés, vergers tranquilles, récits de missionnaires et de navigateurs. Elles abritent les ruines de cathédrales oubliées et des lagons d’opale. Ici, la lumière a une qualité particulière : claire, douce, presque diaphane. Autour de Mangareva, les montagnes vertes, promesses de mystères, surgissent d’un lagon profond
Bien que connues par leur histoire artistique, les Marquises demeurent l’un des archipels les plus préservés du Pacifique. Le manque de lagon, les montagnes puissantes et verticales et la distance en font un refuge pour ceux qui cherchent une Polynésie brute : chevaux en liberté, vallées profondes, tiki de basalte gardant les sites sacrés. À Ua Pou, les pitons volcaniques s’élancent comme des orgues, à Tahuata, parfois l’air embaume le santal.

Montagnes des Marquises ©Azrok66
Les esprits de la mer : baleines, requins et messagers du large
Dans la pensée polynésienne, la mer, le moana, n’est pas un simple horizon, et encore moins un décor : elle est vivante et habitée, avec des voix propres, des présences multiples et jamais le navigateur, le plongeur ou le pêcheur n'y sont jamais seuls. Pour les Polynésiens, chaque animal marin est un un signe, un message, une relation car l'océan "voit, entend et répond".
Guides bienveillants, les dauphins incarnent le va’a, l’élan, la justesse du mouvement ils sont liés à Tāne, dieu de la lumière et de l’équilibre. Leur apparition près d’une pirogue signifie un accord entre l’équipage et l’océan. « Les dauphins ouvrent la route. / Leur dos scintille : c’est la joie du vent. » (chant de Ra’iatea) « Quand le dauphin danse, l’homme n’a rien à craindre: / il porte la paix du dieu Tane dans ses bonds. ». Ce compagnon des navigateurs es signe donc de bonne fortune et d'harmonie avec la houle qui porte la pirogue.
L' être-ancêtre qu'est la baleine relie les vivants au temps primordial. Par ses chants graves et ondulants, paroles des profondeurs et des lointain, , par son souffle puissant, elle invite à écouter la mer avec respect et à se souvenir ses origines. Consiérée par certains polynésiens comme messagères de Tangaroa, dieu de la mer, ou de Hina, la déesse lunaire dont les cycles règlent les marées, elle fait la médiation entre l'invisible et le visible. « La baleine vient du temps d’avant. Son souffle est une porte. Quand elle chante, les anciens écoutent. » (Poème marquisien)
Au rebours de notre imaginaire occidental, le requin est, dans la culture polynésienne, un esprit protecteur qui veille sur les hommes. Gardien et allié « le requin connaît nos noms. Il nage sous la pirogue / et reconnaît nos pas dans l’eau. » dit un chant tahitien. Certaines familles, comme dans les îles de la Société, le considèrent comme un esprit ancestral dont elles sont les descendantes et on ne craint pas sa nage près d'un bateau car ... "le requin connaît ses enfants" dit un proverbe tahitien.

Jardin océanique ©Jerry Moore
« La tortue connaît les chemins / que la mer garde pour elle. / Suis-la : elle va où les hommes sont attendus. » (Conte des Tuamutu). La tortue symbolise la patience, la continuité, la mémoire et elle protège les voyageurs et leurs âmes comme un guide attentif. De connaître les trois mondes - la terre, la mer et les profondeurs - lui donne une sagesse immense.
Danseuse des lagons, ombre ailée du monde marin, fluide et élégante, la raie est la messagère du monde invisible. Les anciens racontent qu’au commencement du monde, la mer était sombre et que les hommes tâtonnaient dans les lagons sans connaître la route. Alors Hina, déesse lunaire et maîtresse des marées, appela la raie et lui dit : « Va sous les eaux profondes et rapporte-moi la lumière oubliée. Glisse sans bruit, sans effrayer les ténèbres. ». La raie déploya ses ailes, descendit jusqu’aux replis obscurs, dont elle remonta en portant un éclat d’argent sous le ventre, celui-là même que l’on voit aujourd’hui scintiller lorsqu’elle glisse près du sable. Depuis ce temps, disent les conteurs, « La raie nage avec la lumière d’Hina sous ses ailes. » Ainsi la grâce de son mouvement n’est pas seulement esthétique mais révèle une forme de sagesse : quand la navigation dépend de l’écoute et non de la force, la raie enseigne la douceur de la maîtrise, l’art d’avancer sans rompre et dans les tatouages où elle est omniprésente, elle signifie la protection et la capacité à franchir les épreuves sans heurt.

Raie de Tuamotu ©Ifish
Carnet pratique
Des voyages sur mesure
Nous proposons les voyages en Polynésie sur mesure, car cet ensemble d’îles dispersées invite davantage à la liberté qu’aux itinéraires figés. Dans ces lieux d’harmonie, où l’on vient souvent pour se retrouver à deux, en famille ou entre amis, chaque voyageur peut composer son propre rythme, en choisissant les archipels qui l’inspirent et les expériences qu’il souhaite vivre. On alterne ainsi facilement entre les grandes îles volcaniques, les atolls de lumière ou les vallées des Marquises, en dosant soi-même le temps de farniente, de découverte culturelle, d’excursions marines ou de randonnées. Chacun peut aussi sélectionner les ateliers ou rencontres qui l’attirent : sortie en pirogue, observation des baleines, initiation au tressage, plongée, visite d’un marae, atelier de danse ou de cuisine. Le séjour se construit comme un parcours personnel, fluide, ajusté aux envies du moment.
Il est également possible de varier l’hébergement : alterner quelques nuits dans un lodge haut de gamme avec une parenthèse en fare (maison traditionnelle) permet de vivre la Polynésie dans toute sa diversité, entre confort et authenticité.
Dans cet archipel immense où chaque île est un monde, le voyage sur mesure est une belle manière d’accéder à une Polynésie intime, douce et profondément accueillante.
Vous pouvez vous inspirer des parcours que nous proposons sur notre site : nos voyages en Polynésie

Vue sur le lagon ©JM Porte
Se préparer en avance
Il est important de préparer son voyage suffisamment tôt, car certaines îles disposent d’une capacité d’accueil limitée et les hébergements sont souvent petits, familiaux ou rapidement complets en haute saison.
Même si les vols intérieurs d’Air Tahiti ne sont pas encore ouverts au moment de la réservation, il est conseillé de bloquer déjà les grandes étapes et les hébergements. Lorsque les vols seront mis en ligne, il faudra parfois réaménager légèrement le parcours pour s’adapter aux jours et horaires disponibles. Certaines îles sont très bien desservies, d’autres beaucoup moins, avec des vols peu fréquents ou uniquement certains jours de la semaine.
Quant aux liaisons maritimes, elles restent irrégulières ou limitées à quelques archipels. Tout cela demande une organisation anticipée et souple, afin de garantir les correspondances et de préserver la fluidité du voyage.

Atoll de Rangiora vue du ciel © Tamera
Quand partir dans les archipels ? Quand aller observer les baleines ?
La Polynésie française connaît globalement deux saisons :
- la saison sèche (avril à octobre), plus fraîche, plus lumineuse, idéale pour la majorité des voyages ;
- la saison chaude (novembre à mars), plus humide, avec des pluies brèves mais intenses, une végétation luxuriante et peu de fréquentation.
Selon les archipels, les nuances peuvent être sensibles.
Pour l'Archipel de la Société (Tahiti, Moorea, Bora Bora, Huahine, Raiatea, Maupiti), la période la plus favorable est de mai à octobre avec un climat stable et des alizés agréables, avec une mer favorable aux activités nautiques. Les mois de juin à septembre sont particulièrement lumineux.
Pour l'Archipel des Tuamotu (Rangiroa, Fakarava, Tikehau, Manihi, ...), le mieux est de prévoir un voyage entre mai et octobre. Les atolls sont exposés au vent et durant la saison sèche, la mer est plus claire, les courants plus prévisibles et la visibilité sous-marine exceptionnelle.
L'Archipel des Marquises (Nuku Hiva, Hiva Oa, Ua Pou, Ua Huka …) est un bonheur d'avril à décembre en particulier. Avec un climat quasiment dépourvu de saison des pluies, les Marquises sont chaudes et sèches toute l’année mais les mois de février et mars sont parfois plus humides.
Dans l'Archipel des Gambier (Mangareva et ses îlots), la meilleure période s'étend d'avril à novembre avec un climat plus frais qui peut devenir plus instable parfois instable en plein été austral (décembre–février). Les lumières sont très belles lumières entre juin et septembre.
Dans les Australes (Rurutu, Raivavae, Tubuai, Rimatara, Rapa), la période d'avril à novembre est intéressante; c'est l'archipel offrant les températures les plus fraîches et, en hiver austral (juin–août) l'ambiance est tempérée.
La Polynésie française est un des sanctuaires mondial réputé pour l’observation des baleines à bosse, grâce à son statut de zone de reproduction. La période idéale s'étend de juillet à novembre car les baleines migrent vers les eaux chaudes du Pacifique Sud pour mettre bas et allaiter leurs petits. Le pic de leur présence va d'août à octobre.
Dans certaines îles (Rurutu, Moorea), il est possible, avec un encadrement réglementé, de nager avec les baleines - une expérience inoubliable !

Les gorgones du Pacifique Sud © Tamera
Au terme de ce petit voyage de mots et d'images, il apparaît que la Polynésie n’est pas seulement un ensemble d’îles dispersées sur l’océan, ni seulement des lagons paradisiaques aux senteurs de tiaré, mais une civilisation ancienne et vivante, forgée par des navigateurs qui ont fait de leur océan un patrimoine, un langage et une mémoire. Depuis l'audacieuse migration originelle jusqu'à nos jours, les Polynésiens dialoguent avec les êtres de la mer, de la terre et du ciel et les visiter c'est savourer leur hospitalisation et et s'approcher d'une certaine manière d'être au monde composée d'attention et de douceur. C'est ce que nous vous souhaitons d'y découvrir ou retrouver!

